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Les Certiphyto encore prolongés d’un an

La durée de validité des Certiphyto agriculteurs est prolongée d’un an lorsqu’elle expire entre le 2 mai 2025 et le 1er mai 2026.

Un décret a été publié le 9 mars pour annoncer la prorogation de la validité des Certiphyto utilisateurs. Leur renouvellement est toujours bloqué par le moratoire sur le conseil stratégique phytosanitaire, nécessaire pour l’obtention du Certiphyto.

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Pour les agriculteurs, pas de Certiphyto sans conseil stratégique phytosanitaire (CSP). Or celui-ci a été abandonné après les manifestations début 2024. Pour répondre aux situations de blocages constatés, un premier décret avait été pris le 9 avril pour prolonger d’un an la validité des Certiphyto, indispensables aux agriculteurs pour acheter des produits phytosanitaires. Un an après, le problème est toujours en suspens.

Un second décret, daté du 7 mars, a donc été adopté, « dans le cadre de la mise en œuvre pratique du moratoire sur le conseil stratégique phytopharmaceutique annoncé par le président de la République ». En pratique, la durée de validité des certificats individuels est prolongée d’un an lorsqu’elle expire entre le 2 mai 2025 et le 1er mai 2026.

La séparation, et donc le CSP, à l’Assemblée, mais quand ?

Quant à la question de fond sur l’avenir du conseil stratégique obligatoire, mis en place avec la séparation conseil et vente en 2021, elle pourrait être tranchée dans le cadre de la proposition de loi « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Étudiée au Sénat fin janvier, elle propose notamment d’aménager la séparation. La date de la semaine du 7 avril circulait pour son examen à l’Assemblée nationale, sans confirmation pour le moment.

Le 7 mars, quatorze associations spécialisées de la FNSEA (CGB, Légumes de France, Felcoop…) ont publié un communiqué de presse pour exprimer leurs inquiétudes quant à un éventuel report de l’examen, « inadmissible pour nos filières qui attendent des réponses concrètes de façon urgente ». En parallèle, Générations futures avait lancé le 27 février un appel à mobilisation pour empêcher l’inscription à l’agenda de la proposition de loi, dénonçant le retour des néonicotinoïdes et les évolutions des procédures d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires.

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