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Yara se distingue par ses avancées concrètes en matière de décarbonation

Réduire l’empreinte carbone des engrais azotés : un objectif inscrit dans la feuille de route de Yara depuis plusieurs années déjà et qui, au fil des campagnes, se traduit par des actions concrètes dans ses usines.

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Pour atteindre la neutralité carbone souhaitée par la France à l’horizon 2050, l’engagement de tous les secteurs d’activité est indispensable. Concerné à la fois par le volet industriel et agricole, le secteur des engrais se retrouve en première ligne. Chez Yara, plusieurs leviers ont été identifiés, et pour certains déjà actionnés, pour décarboner son activité. Cela passe en premier lieu par des efforts au sein des usines pour limiter les émissions de carbone lors du processus de fabrication des engrais et fournir ainsi des produits dits « bas carbone » commercialisés sous la marque Yara Climate Choice1 . Une attention particulière est aussi accordée aux phénomènes au champ et à l’efficacité de la fertilisation pour soutenir les agriculteurs dans leur démarche de production bas carbone.

Capter le CO2 émis lors de la production d'ammoniac pour réduire les émissions

Qu’il s’agisse de la fabrication d’ammonitrate, de solution azotée ou d’urée, tout commence par la production d’ammoniac (NH3). Celle-ci a lieu en combinant l’hydrogène (H) issu du gaz naturel (CH4) et l’azote de l’air (N2), réaction qui libère du CO2.

Pour réduire l’émission de ce gaz à effet de serre (GES), l’une des solutions consiste à capter le CO2 émis, à le liquéfier et à le stocker dans des formations géologiques profondes : cette technologie s’appelle Carbon Capture and Sequestration2 (CCS). À Sluiskil, aux Pays-Bas, dans la plus grosse unité de production d’engrais de Yara en Europe (4 Mt/an), la technologie est en cours de déploiement. Opérationnelle au 2e semestre 2026, elle permettra à terme la production de 1,8 Mt d’ammonitrate bas carbone disposant d’une réduction d’empreinte carbone allant jusqu’à 60 % par rapport à leur équivalent conventionnel grâce au stockage annuel de 800 000 t de CO2, à 2 600 m de profondeur en mer du Nord.

Extraire l’hydrogène de l’eau par électrolyse pour se passer des énergies fossiles

Une autre voie consiste à remplacer le gaz naturel, une énergie fossile, par des énergies renouvelables. Il est tout d’abord possible d’utiliser du gaz naturel renouvelable, encore appelé biométhane, en lieu et place du gaz fossile. La réduction d’empreinte carbone de l’engrais s’appuie alors sur une logique d’économie circulaire en alimentant les méthaniseurs avec des déchets verts ou alimentaires qui ont fixé du CO2 en amont de la production du biométhane. La seconde option permet la production d’ammoniac sans émettre de CO2 en puisant l’hydrogène dans l’eau (H2O) au lieu du méthane (CH4) grâce à un procédé d’électrolyse alimenté par des énergies renouvelables ou décarbonées. La production d’engrais bas carbone à partir de ce type d’ammoniac est opérationnelle chez Yara depuis 2023 dans son usine norvégienne de Porsgrunn ; celle-ci dispose de la plus grosse unité de production par électrolyse en Europe alimentée par de l’énergie hydroélectrique. Les engrais bas carbone qui y sont produits sont entre autres commercialisés auprès de la coopérative suédoise Lantmännen qui a été la première à adopter les engrais Yara Climate Choice1 pour réduire de 30 % les émissions de sa production de blé.

L'usine d'Ambès, un site à la pointe pour décarboner la production d'engrais en France

La France n’est pas oubliée puisque l’usine d’Ambès en Gironde, spécialisée dans la production d’ammonitrate 33.5, a atteint en juin 2024 son objectif de décarboner son site à hauteur de 99 %. Cette performance a été atteinte en poursuivant les efforts déjà engagés depuis 2005 sur les rejets de protoxyde d’azote (N2O), un autre GES très puissant émis lors de la fabrication d’acide nitrique à partir d’ammoniac. L’installation d’un nouveau réacteur disposant d’un système d’abattement catalytique des émissions N2O encore amélioré permet une réduction supplémentaire de 50 000 tonnes d’équivalent CO2/an, soit les émissions annuelles de 25 000 voitures. En s’appuyant sur l’ammoniac bas carbone produit par CCS ou par électrolyse de l’eau sur d’autres sites du groupe, l’usine d’Ambès est aujourd’hui en mesure de proposer de l’ammonitrate disposant d’une empreinte carbone parmi les plus faibles du marché.

 

 

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