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NégoA se penche sur les opportunités locales en Occitanie-Paca

« Trouver le modèle économique prend du temps, mais il y a des opportunités », a témoigné Nicolas Lecat, DG de RAGT Plateau central, lors d’une table ronde aux côtés de Justine Hamon (Ceresco), Julien Marchal (Miraïa) et Charles Puech (Veolia), de droite à gauche.

Énergie, biochar, coproduits issus des cultures… Lors du deuxième congrès régional de NégoA, les négociants d’Occitanie et de Paca ont tenté d’« imaginer de nouveaux métiers » pour leurs entreprises.

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Mercredi 5 novembre, à Baillargues (Hérault), se tenait la deuxième étape de la tournée des congrès régionaux NégoA. C’était celui des régions Occitanie et Paca, orienté autour des « pistes d’évolutions pour le métier de négociant agricole ».

« Les aléas se multiplient. Il ne s’agit donc plus seulement de s’adapter, mais il s’agit de repenser nos entreprises », a souligné Jean-Claude Magne, président régional Occitanie-Paca de NégoA. De son côté, le directeur de la Draaf Occitanie, Olivier Rousset, dont beaucoup se sont félicités de la présence, a assuré : « Dans cette phase de mutation de l’agriculture méditerranéenne, vos structures agiles peuvent créer de nouvelles filières. »

Certes, mais dans quels domaines ? Des pistes ont été évoquées lors d’une table ronde dédiée aux opportunités locales : les biodéchets, le biochar, la biomasse ou encore la valorisation des coproduits de culture. Julien Marchal, chargé du développement chez Miraïa, start-up toulousaine qui fabrique du biochar, a indiqué : « Côté négoces, vous pouvez nous aider sur le sourcing, c’est-à-dire la collecte, la centralisation et la sécurisation des volumes, et sur la distribution à destination des agriculteurs. »

Un modèle économique à trouver

« Trouver le modèle économique prend du temps », a déclaré Nicolas Lecat, directeur général de RAGT Plateau central, à propos de la filiale RAGT Énergie, créée en 2006. « Mais il y a des opportunités, les négoces doivent donc se présenter comme des acteurs intéressés. Et il faut que les agriculteurs puissent s’y retrouver économiquement. Et, là-dessus, les modèles ne sont pas toujours en place. »

Bref, a conclu Frédéric Gaudin, vice-président de NégoA, « il s’agit de nouvelles filières, de nouveaux métiers, mais avec des problématiques que nous connaissons bien de gestion des flux, des stocks, de création de valeur… »

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