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La Coopération agricole signe une convention-cadre avec Système U

Dominique Chargé (à g.), président de LCA, et Dominique Schelcher, président de Système U, lors de la signature, le 3 octobre, de la convention-cadre qui les réunit autour de trois axes de travail.

Un partenariat a été acté, lundi 3 octobre, entre La Coopération agricole et Système U avec la signature d’une convention-cadre par leurs présidents, Dominique Chargé et Dominique Schelcher.

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Poussés par le contexte actuel d’inflation et l’ambition de coconstruire l’alimentation française de demain, La Coopération agricole et Système U se sont engagés à travers une convention-cadre, signée lundi 3 octobre, à établir des relations saines, pérennes et créatrices de valeurs.

Trois axes de travail

« Déjà unies par leur appartenance au modèle coopératif », comme le souligne Dominique Chargé, président de LCA, les deux organisations souhaitent aller plus loin ensemble en s’engageant autour de trois axes :

Faciliter les relations commerciales

Dans cette optique, différentes initiatives vont être mises en place ou renforcées telles que la promotion des produits des coopératives agricoles françaises, tout en soulignant leur spécificité d’être gérés en filière de la fourche à la fourchette. Ce travail en filière va permettre pour Dominique Chargé, d’assurer « une plus juste rémunération des différents maillons, tout en répondant au mieux aux attentes des consommateurs ».

Il est prévu aussi de faciliter les relations commerciales entre les coopératives agricoles et les enseignes de la coopérative Système U et de valoriser l’ancrage territorial des entreprises auquel sont sensibles nombre de consommateurs.

Dépasser les postures d’affrontement

Il reste maintenant à faire vivre, à tous les niveaux de ces organisations, cette initiative qui, pour le président de Système U, Dominique Schelcher, démontre la possibilité de « dépasser les postures d’affrontements et de rapprocher les points de vue et les expériences pour trouver ensemble les solutions afin de préserver notre indépendance alimentaire ».

Hélène Laurandel

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