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Projet coopératif Terrena à l’horizon 2030

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Après avoir consulté ses adhérents et salariés en 2020, la coopérative a présenté mi-juin sa stratégie pour les dix ans à venir. Elle s’articule autour de quatre axes et propulse sur le devant de la scène la complémentarité entre productions végétales et animales. « C’est un sujet que nous allons travailler à plusieurs échelles ; celle d’une exploitation, de plusieurs ou sur un territoire donné », commente Olivier Chaillou, président du groupe coopératif.

En termes de communication, Terrena met en avant le concept d’Agriculture à Impacts Positifs (AIP). Pour mémoire, en 2008, la coopérative avait lancé celui d’Agriculture Écologiquement Intensive (AEI), relayé quelques années plus tard par la marque La Nouvelle Agriculture.

Augmenter les performances

Pour l’heure, plusieurs chantiers vont être ouverts. À commencer par celui de l’animation territoriale qui devrait prochainement évoluer. L’objectif de Terrena est d’amener les adhérents d’un territoire donné dans le quart supérieur de sa performance technico-économique. Dans cette perspective, elle annonce des investissements « importants » dans la formation des technico-commerciaux.

En parallèle, toutes les démarches permettant de développer l’accès aux marchés vont être amplifiées. Là aussi, les objectifs sont chiffrés avec l’ambition de contractualiser deux tiers des productions conventionnelles, de doubler le chiffre d’affaires AB et de tripler celui de la Nouvelle Agriculture. En agriculture biologique, loin de vouloir ralentir, Terrena ambitionne d’accompagner 130 nouvelles conversions par an. L’objectif étant d’augmenter les surfaces de 35 000 ha d’ici 2030.

Renforcer l’innovation

Comme pour l’AEI, l’innovation technique reste au cœur de ce projet stratégique. Elle sera en particulier mise au service d’une moindre utilisation des phytosanitaires. Au-delà, Terrena prévoit de travailler sur des stratégies d’adaptation au changement climatique avec la mise en œuvre, dans chaque territoire et chaque filière, d’un plan ad hoc.

Anne Mabire

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