Gouvernance Vivadour dans le flou
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Depuis le 25 août, Vivadour n’a plus de directeur général, à la suite du départ non anticipé de Franck Clavier, en poste depuis 17 ans. Quatre semaines plus tard, le groupe a indiqué dans un communiqué que « le conseil d’administration de la coopérative Vivadour [avait] partagé avec le directeur général Franck Clavier la décision de mettre un terme aux fonctions de ce dernier ». Le texte précisait que la coop mettait en place une gouvernance collaborative pour améliorer son pilotage et que son comité de direction se chargeait de l’opérationnel « pour les prochains mois ». Un fonctionnement provisoire dont il était toujours impossible de savoir, fin octobre, comment il allait évoluer. La mise en place de la future gouvernance est promise pour le 12 novembre. Un nouveau DG sera-t-il recruté à l’extérieur de la structure ou promu parmi les directeurs « maison » ? Les paris sont ouverts.
Quoi qu’il en soit, il semblerait que Franck Clavier ait quitté le groupe après un désaccord qui ne portait pas sur les résultats, le bilan économique étant défini par le comité de direction comme « robuste et résilient ». Ni sur la politique de mise en place d’agro-chaînes structurant les filières, de l’amont à l’aval, en partenariat avec d’autres coops ou entreprises privées, qu’il a toujours favorisée. Le groupe souhaite en effet consolider ses alliances stratégiques avec Bonduelle, DuPont-Pioneer, Delpeyrat, Fermiers du Gers, Jucla et plus récemment Cocorette, qui complètent ses savoir-faire.
Florence Jacquemoud
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