Euralis Toujours plus de contrats

Depuis qu’Euralis a fait le choix d’abandonner la vente des phytos en 2020, son pôle agricole se transforme pour apporter à ses adhérents la possibilité de développer leurs productions dans des filières innovantes et rémunératrices, en partenariat avec les entreprises d’aval qui les transforment ou les commercialisent. La production de kiwis, avec Scaap Kiwifruits de France, est par exemple très bien partie : 200 ha devraient être plantés d’ici deux ans.

Euralis a également étendu son contrat avec Bonduelle à la production de lentilles, haricots secs et pois chiches, et met en place une nouvelle filière pommes de terre pour des industriels du Sud-Ouest. En collaboration avec Agribio Union, ce sont ses grandes cultures bio qui se multiplient, adoptant le cahier des charges de nouvelles certifications (blé Agri-Éthique, lin Biochine, soja Biopartenaire). Au total, 250 ha nouveaux sont engagés en légumes secs et 7 000 ha en grandes cultures bio.

En parallèle, Euralis est devenue membre du collectif PADV pour l’aider à développer une filière maïs en agriculture régénératrice, en partenariat avec le fabricant de whisky Irish Distiller, propriété du groupe Pernod-Ricard (lire p. 29).

DES PRIMES ENVIRONNEMENTALES

Enfin, les producteurs de maïs et soja peuvent souscrire un contrat Gaïa, qui repose sur un cahier des charges environnemental et sociétal (mise en place de couverts végétaux, raisonnement de la fertilisation, réduction de l’utilisation des phytos, optimisation de l’eau, gestion des daturas…). Ils peuvent obtenir 5 à 10 €/t de bonus, selon le nombre de critères auxquels ils répondent. « Au global, 25 % de surfaces contractuelles supplémentaires sont prévues cette année, précise Euralis, ce qui devrait porter à 43 % le taux de surfaces en filières à valeur ajoutée. »

En 2022, 2 000 exploitations adhérentes ont souscrit une des offres de conseil et de services du groupe.

Florence Jacquemoud