Un portail internet pour les éleveurs de Loué
La Cafel communique avec ses adhérents, fermiers de Loué, uniquement à travers un portail web décliné sur smartphone pour les techniciens et les éleveurs.
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«Les volailles représentent 60 % de l'activité de nos adhérents. Ils doivent donc maintenir un lien important avec leur coopérative », explique Yves de la Fouchardière, directeur des Fermiers de Loué (Sarthe). La Cafel doit en permanence recueillir les informations sur les suivis de lot (croissance, mortalité, vaccinations) et transmettre aux éleveurs les données d'abattage : poids, classement, saisies... A la fin des années quatre-vingt-dix, la coop a opté pour le Minitel couplé à un boîtier Satis. Celui-ci permettait à l'éleveur de consulter ses données en étant déconnecté. « Jusqu'en 2009, l'échange d'informations s'est fait uniquement par ce moyen. 100 % des éleveurs sont devenus minitélistes par obligation », rappelle Yves de la Fouchardière. L'esprit est resté le même avec l'arrivée d'internet. Les éleveurs doivent désormais utiliser le portail web pour transmettre et recevoir leurs informations. Et comme leur technicien, ils peuvent utiliser un smartphone.
ELEVEURS : PORTAIL OU SMARTPHONE
Aussi bien sur ordinateur que sur smartphone, les aviculteurs peuvent entrer leurs données de suivi de lot. Celles-ci apparaissent aussitôt sur le téléphone du technicien et celui du vétérinaire. Une alerte avertit l'éleveur si les informations n'ont pas été saisies à temps ou sont anormales. « Il y a sept pesées obligatoires par lot et la pénalité est de 15 €, si les résultats d'une pesée ne sont pas envoyés par internet », précise Yohann Lerouge, technicien de la coop. L'application permet de commander les aliments et le gaz, de recevoir les comptes rendus de visite du technicien, ainsi que les bilans de lot. « L'objectif est de retrouver sur le smartphone les mêmes rubriques que sur le web », note Gérard Plantais, responsable informatique de la Cafel.
UN MENU TECHNICIEN
Pour Florent Allinant, éleveur à Noyen-sur-Sarthe, le smartphone est à la fois plus rapide et plus pratique : « Auparavant, je notais les données sur un papier et je devais les rentrer ensuite sur l'ordinateur. Désormais, mon technicien reçoit instantanément l'information. » De son côté, le technicien dispose de son propre menu avec la liste des élevages et des lots suivis, le planning des mises en place, les données d'abattage et les résultats technico-économiques. Un système d'alerte le prévient lors d'une intervention obligatoire ou d'un problème dans un élevage. Il peut également retrouver ses mails, un agenda partagé, ainsi que des informations sur les maladies des volailles et l'utilisation des médicaments.
APPLICATION SOUS WINDOWS PHONE
« L'application pour smartphone a été développée sous Windows Mobile 6.5, puis réécrite en 2011 sous Windows Phone 7.0 et placée sur le MarketPlace de Microsoft. Nous n'avons pas prévu de version pour iPhone ou Android », explique Gérard Plantais. Celui-ci a testé et agréé sept modèles de téléphone. « Grâce à un contrat groupe, les éleveurs peuvent acquérir un appareil à bas coût et avoir une ristourne sur les abonnements. Leur forfait est d'environ 40 €/mois. » Avec l'arrivée des tablettes tactiles, Gérard Plantais envisage un développement du portail web en HTML 5 pour les techniciens. Trois iPad ont déjà fait leur entrée dans l'entreprise.
Jean-Claude Ballandonne
Florent Allinant, éleveur (à gauche) et Yohann Lerouge, de la Cafel : « Avec le smartphone, la saisie est immédiate et mon technicien reçoit instantanément l'information. » J.-C. BALLANDONNE
L'application éleveur permet de gérer les commandes d'aliments et de gaz, de recevoir les comptes rendus de visite du technicien, ainsi que les bilans de lot. J.-C. BALLANDONNE
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