Perret fait le pari des solutions physiostimulantes

C'est en 2007 que le groupe Perret a commencé à s'intéresser à la distribution de solutions physiostimulantes. " Nous étions à la recherche de produits différents, d'une offre nouvelle, et les produits de biostimulation sont un marché porteur ", explique Xavier Ato, directeur commercial chez Perret. C'est lors d'une journée de présentation des produits PRP au négoce Omag, membre comme Perret du Groupe Perret, que naquit l'intérêt de Xavier Ato pour ces produits.

" Nous avons visité de nombreuses exploitations qui les utilisaient, pour voir ce qu'il en était en termes d'efficacité et de satisfaction pour l'utilisateur ", ajoute Xavier Ato. En 2008, le premier contrat entre PRP et Perret est signé , pour la distribution de PRP SOL, " activateur des fonctions vitales du sol ". Suivra en 2010, le développement de PRP EBV, " physio-stimulant des fonctions vitales de la plante ". Si le mouvement a été initié par le négoce Perret, aujourd'hui toutes les filiales du groupe Perret ont signé un contrat avec PRP.

Un partenariat solide

Au-delà d'un accord commercial, PRP Technologies et Perret ont établi un véritable partenariat. PRP fournit en effet un appui technique très important au négoce. " Nous avons détaché une personne qui est entièrement dédiée au négoce Perret ", précise Didier Blin, directeur marketing et communication chez PRP. Avec un rôle de support technique et d'organisation d'animations terrain, et bien sûr de formations des technico-commerciaux du négoce aux produits PRP. " L'idée est celle du transfert de connaissances de PRP à Perret : ainsi, au départ, les visites aux agriculteurs se font ensemble ", explique Didier Blin, précisant que " ce sont des produits qui demandent une technicité importante ".

Aujourd'hui, environ un tiers des vingt-six technico-commerciaux du négoce travaillent avec des produits PRP. " Certains technico-commerciaux étaient au départ assez sceptiques, quant au développement de ce type de produit, mais après avoir vu en pratique les résultats, ils ont été convaincus ", relate Xavier Ato. " Cette collaboration apporte beaucoup à PRP, explique Didier Blin, car c'est une région dans laquelle nous n'étions pas implantés. Cela nous a notamment permis de développer nos produits en viticulture. "

" Investir durable "

Et le point de vue des producteurs, essentiellement des viticulteurs dans cette région, dans tout ça ? " Ce sont des produits dans l'air du temps, de plus en plus de nos clients recherchent ce type de solutions ", précise Xavier Ato. Et les biostimulants se développent, malgré un contexte viticole parfois difficile. Après avoir ciblé les viticulteurs qui pourraient être intéressés par cette approche, Perret leur propose un programme d'utilisation des produits PRP sur trois ans. " Il est essentiel de travailler à moyen terme avec ces solutions : par exemple, pour PRP Sol, les effets sont progressifs, on tire 100 % des bénéfices du produit lors de la deuxième ou troisième année d'utilisation ", explique-t-on chez PRP. Avec un maître mot : " investir durable ", dans l'optique de pérenniser le patrimoine sol. " Les sols sont riches en calcaire dans notre région, or celui-ci a tendance à emprisonner, à fixer les éléments nutritifs présents, les rendant indisponibles pour la plante, explique Régis Bouillot, TC chez Perret, et PRP SOL concourt à leur libération. Il s'agit d'aller plus loin qu'une classique fertilisation, de chercher à exprimer tout le potentiel du sol. "

Marion Coisne