Proposer un contrôle des pulvérisateurs
Le négociant Hubau a choisi d'accompagner ses clients agriculteurs dans le contrôle de leur pulvérisateur, en faisant appel à un prestataire agréé.
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« Nous proposons aux agriculteurs un contrôle de leur pulvérisateur depuis 2007, explique Christophe Possien, responsable technique d'Hubau. Lorsque la démarche a été rendue obligatoire en janvier 2009, nous avons pensé que d'autres organismes allaient organiser ces contrôles. Dans ce cas, nous aurions cessé de proposer ce service. Mais il semble que cela prenne un peu de temps à se mettre en place. Face au vide auquel les agriculteurs sont confrontés, nous avons décidé de poursuivre notre démarche, car l'échéance du 31 mars 2010, pour les premières exploitations concernées, approche rapidement. »
Le négociant de l'Aisne fait pour cela appel à un prestataire agréé, Vincent Odille, qui avait en charge ce dossier chez Syngenta. Il a créé en 2007 sa propre société, Pulvé'Avenir, a investi dans un banc de contrôle ITEQ et a obtenu un agrément pour le contrôle des pulvérisateurs.
1. INFORMATION ET PLANIFICATION
Hubau a prévu la prochaine session de contrôles, début mars 2010, à une époque où le pulvérisateur est sorti d'hivernage, où il n'est pas encore trop sollicité et juste avant la date limite des contrôles, pour être sûr de sensibiliser au maximum ses clients. Cette session se déroulera sur 5 des 12 sites du négociant répartis sur l'ensemble de sa zone de collecte. Christophe Possien a prévu d'en informer les agriculteurs un peu plus tôt pendant l'hiver, à une période où ils seront réceptifs. Il établira ensuite le planning des rendez-vous sur chaque site.
2. LE JOUR J SUR LE SITE DE COLLECTE-APPRO
Vincent Odille qui est équipé d'une camionnette, installe son banc de contrôle sur le site de collecte-appro du négociant et reçoit les agriculteurs avec leur pulvérisateur, tout au long de la journée. Le nombre de points de contrôle est établi de façon réglementaire. Ils concernent d'abord la présence d'équipements ou de dispositifs spécifiques (cuve de rinçage, bidon lave-mains, système de filtration en bon état, antigouttes, jauge de remplissage…).
Ils portent ensuite sur la qualité de la pulvérisation (mesures de la pression du pulvérisateur par tronçon, de la précision du manomètre, de la qualité des buses… vérifications de l'alignement des rampes, de l'incorporateur de produits, des filtres…). Le contrôle dure environ 1 h 30 et il est facturé à l'agriculteur : 195 € HT.
3. CONTRE-VISITE APRÈS RÉPARATIONS
Lorsqu'un point est défaillant, le propriétaire a quatre mois pour effectuer les réparations et soumettre son pulvérisateur à un nouveau contrôle. Dans la pratique, si les défaillances ne sont pas trop compliquées à régler, l'agriculteur revient le jour même pour obtenir la validation de son contrôle.
Blandine Cailliez
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