Une direction adhérents pour Maïsadour
Céline Peillod est aujourd’hui la première directrice adhérents de Maïsadour. Le groupe a créé ce poste pour mieux accompagner les agriculteurs avec lesquels il travaille. Un réseau de « producteurs relais » se met en place.
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Le conseil d’administration et le comité directeur de Maïsadour se sont appuyés sur une enquête réalisée durant l’été 2018 par le cabinet d’études BVA, auprès de 611 producteurs représentatifs des différents métiers du groupe, pour créer une direction dédiée à la relation adhérents. Ce baromètre, bien qu’il ait confirmé que Maïsadour proposait une véritable « expertise métier » à ses adhérents, a aussi montré que la coop manquait, dans son approche, d’une vision globale des exploitations en tant qu’entreprises agricoles.
Manque d’infos sur les nouveautés
Près de 40 % des agriculteurs sondés ont émis le souhait d’être mieux accompagnés et mieux informés sur les nouveautés mises en œuvre par le groupe, pouvant leur permettre de s’adapter à l’évolution des attentes de la société, en termes de consommation et protection de l’environnement, tout en préservant la viabilité économique de leur ferme.
« Notre objectif est ainsi de renforcer le lien entre la coopérative et ses adhérents, explique Céline Peillod, première directrice adhérents de Maïsadour. Pour cela, nous devons mieux les connaître, identifier leurs attentes et les forces et faiblesses des exploitations. » Courant mars, Céline Peillod a organisé des rencontres avec les 120 délégués des six sections du groupe, afin de recruter une « population relais », des « courroies de transmission » qui pourront diffuser les informations de la coop aux producteurs intéressés. « Avec chacun des six groupes, nous avons défini quel format de réunions nous souhaitions mettre en place (repas, visite d’exploitation, le midi, le soir…), afin que les agriculteurs s’approprient le plus possible ces moments interactifs et qu’ils aient envie de participer, poursuit-elle. Les techniciens coop des productions concernées par les sections (grandes cultures, élevage, vigne…) étaient également présents. Tout est à construire, c’est très enrichissant humainement. Cela permet de se demander pourquoi on est coopérateur et ce qu’on attend de sa coop. C’est un joli challenge. » Les prochaines rencontres se dérouleront cet été.
Florence Jacquemoud
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