Au Techniday, Unéal explore comment produire autrement
Les 9 et 10 juin à Warlus (Pas-de-Calais), les rencontres techniques d’Unéal ont permis aux adhérents d’explorer des pistes pour cultiver avec moins de phytos, mieux préserver leurs sols, s’adapter au changement climatique, diversifier leur exploitation et conduire leur élevage de façon différente.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Désherbage mécanique, réduction du tassement en rotation betteraves ou pommes de terre, choix des espèces de couvert en fonction des objectifs recherchés, réduction des IFT, démarche qualité ou HVE, conduites en bio… Les équipes d’Unéal se sont focalisées au cours de son Techniday 2021 sur les innovations qui vont permettre aux agriculteurs de réduire les intrants, d’améliorer la fertilité des sols ou encore de s’adapter au bien-être animal.
« Le monde change, les attentes de la société évoluent, notre objectif est d’apporter aux agriculteurs des réponses pour anticiper ces évolutions, souligne Armel Lesaffre, le nouveau président de la coopérative. C’est ce que les adhérents peuvent découvrir tout au long des deux demi-journées consacrées cette année à l’opération. » Et les pistes explorées sont multiples.
Bio, pommes de terre, colza…
Le bio, par exemple, dernière-née des filières créées par la coopérative, a fait l’objet d’un pôle complet sur le site. « Il est possible d’optimiser l’irrigation des pommes de terre, nous testons cette année la micro-irrigation et les rampes d’irrigation, précise Hélène Merlin, responsable du service agronomique. L’expérimentation a également montré l’intérêt du barbuttage ou la création de mini-buttes en interrang, non seulement pour limiter l’érosion mais aussi pour maintenir de l’humidité dans les pommes de terre. »
Autre exemple, le colza est pour l’équipe agronomique d’Unéal une espèce à privilégier dans la rotation. C’est l’une des cultures qui permet de dégager la meilleure marge brute sur l’exploitation tout en réduisant notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur en protéines. C’est aussi l’une des seules, avec le maïs grain, qui présente un bilan humique positif et qui restitue de l’azote et de nombreux éléments dans la rotation.
De la place pour l’élevage
« Il y a aussi de la place dans la région Hauts-de-France pour développer des élevages en porcs, bovins lait ou viande, ajoute Laetitia Giudicelli, responsable élevage à la coopérative. Mais aussi créer des ateliers de volailles sur tous les créneaux ou mettre en place, par exemple, un élevage de porcs sur paille, sous cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur, et la marque Delicochon. »
Blandine CailliezPour accéder à l'ensembles nos offres :