Nutrition animale : Tereos développe son offre luzerne
Le groupe coopératif Tereos veut développer ses ventes de produits de nutrition animale, issus notamment de la luzerne, auprès de ses éleveurs adhérents.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le 25 août, à Aulnay-aux-Planches dans la Marne, Tereos a présenté à la presse son activité luzerne et ses ambitions en nutrition animale. Le groupe coopératif valorise chaque année 11 000 ha de luzerne, grâce à 760 coopérateurs marnais, pour fabriquer environ 145 000 t de pellets de luzerne sur quatre sites industriels du département, en plus de la déshydratation des pulpes de betteraves de l’usine de Connantre et des produits issus des céréales, soit un total de 3 Mt de produits bruts pour la nutrition animale.
Un des sites produit des extraits concentrés de luzerne (ECL à 50 % de protéines) pour des débouchés en petfood et coloration (jaune d’œuf, chair de poulet…), et les trois autres des granulés de luzerne déshydratée à 16-23 % de protéines pour des débouchés en élevage.
Olivier Morant, membre du conseil de surveillance (à g.), Florent Feige, directeur des opérations Tereos Nutrition animale, Brice Bijot, président de la commission luzerne, Emilien Rose, président de la commission nutrition animale, et David Sergent, directeur du pôle coopérateurs, devant la presse le 25 août. © C. URVOY
Des remises sur le transport et le prix public
Actuellement, le pourcentage vendu à ses 3 600 adhérents éleveurs est très faible. « Nous souhaitons développer ce service en leur proposant une offre complète de produits issus de la luzerne, la betterave et les céréales, a précisé David Sergent, directeur du pôle coopérateurs. Cela s’inscrit dans le projet de la nouvelle gouvernance, à savoir remettre l’adhérent au centre du projet du groupe. » Pour inciter ses adhérents éleveurs à souscrire à cette offre, Tereos propose une remise de 30 % sur le transport en plus de la remise des 5 €/t sur le prix public.
Quant à la campagne en cours, avec les pluies abondantes de juin et juillet, la récolte est compliquée et les usines vont devoir évaporer beaucoup plus d’eau. Le rendement risque d’être en baisse comparé à la moyenne sur cinq ans (12,7 t de MS/ha).
Chantal UrvoyPour accéder à l'ensembles nos offres :