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Le Gouessant avale Aqualia et devient n° 1 des aliments aquacoles

Avec l’acquisition d’Aqualia, à Arue dans les Landes, Le Gouessant porte sa capacité de production d’aliments aquacoles à 50 000 t, contre 37 000 t produites en 2020.

Avec la reprise d’Aqualia, filiale de Maïsadour et de la Scaal (truites d’élevage), la coopérative bretonne Le Gouessant se voit propulser à la première place de la nutrition aquacole en France.

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Présente dans l’aquaculture grâce à son usine d’aliments de Saint-Aaron (Côtes-d’Armor) depuis trente ans, Le Gouessant prend une nouvelle dimension avec la reprise d’Aqualia, à Arue dans les Landes. La coopérative bretonne porte sa capacité de production à 50 000 t (37 000 t produites en 2020) dans un marché national qui affiche 150 000 t. Elle rafle ainsi la première place de la nutrition aquacole en France.

Une R&D renforcée

« Face aux géants mondiaux qui produisent plus d’un million de tonnes, nous sommes petits, mais avec Aqualia nous atteignons une taille qui renforce notre capacité de R&D et nous confortons notre position de spécialistes sur des segments très particuliers comme l’alevinage et les phases de transition », explique Rémi Cristoforetti, le DG de la coopérative.

Un plan d’investissement de 3 M€

Le rachat d’Aqualia, construite en 2016, est assorti d’un plan d’investissement de 3 M€ dans les deux usines pour en améliorer la flexibilité et la précision. « Il s’agit de pouvoir concrètement produire les résultats de notre R&D », souligne le dirigeant.

La branche aquacole de la coopérative emploie désormais 50 personnes. Le Gouessant exporte la moitié de la production de Saint-Aaron dans 48 pays et Aqualia environ 20 % de ses volumes, surtout vers l’Espagne.

Yanne Boloh

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