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Guillaume Dhérissard, nouveau directeur de Fermes de Figeac

En choisissant Guillaume Dhérissard, le conseil d’administration a misé sur la continuité de la politique menée par cette coop originale, devenue SAS de l’économie sociale et solidaire en 2020. © FERMES DE FIGEAC

Depuis le 1er janvier, Guillaume Dhérissard, ex-dirigeant du bureau d’étude associatif Sol et civilisation, est le nouveau directeur de Fermes de Figeac, à Lacapelle-Marival (Lot). Il nous a fait part de ses ambitions.

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Il remplace Dominique Olivier qui a assuré cette fonction pendant 40 ans et qui est aujourd’hui à la retraite. © BASILE CRESPIN

Choisi parmi 40 candidats auditionnés pour le poste de directeur de Fermes de Figeac, Guillaume Dhérissard, 47 ans, n’est pas un inconnu pour la structure. Ex-dirigeant du think-tank Sol et Civilisation, bureau d’études créé par l’Aveyronnais Raymond Lacombe, ex-président de la FNSEA, il a accompagné la coopérative pendant plusieurs années dans ses exercices de prospective.

« Je venais deux à trois fois par an, raconte-t-il. J’ai travaillé sur sa stratégie d’ensemble, sa raison d’être, ses priorités, sa place vis-à-vis des parties prenantes. Je connais sa vision d’ensemble. »

Être dans la gouvernance alimentaire du Grand Figeac

En choisissant Guillaume Dhérissard, le conseil d’administration a ainsi misé sur la continuité de la politique menée par cette coop originale, devenue SAS de l’économie sociale et solidaire en 2020. Son but est de « mieux gérer le vivant sur son territoire », en devenant tout d’abord un véritable acteur de l’alimentation.

« Nos magasins Gamm vert sont avant tout alimentaires, avec un vrai sourcing conçu en cercles concentriques, proposant des produits locaux en circuits courts, comme la viande des éleveurs de la coop, puis les vins de Cahors, le sel de Guérande et les oranges du pourtour méditerranéen, détaille-t-il. Mais nous n’allons pas nous arrêter là. Nous voulons, avec les agriculteurs, être partie prenante du projet d’alimentation territorial, aux côtés des collectivités locales. »

Des projets avec les agriculteurs

Fermes de Figeac envisage notamment de structurer de nouvelles microfilières locales autour du maraîchage, des châtaignes, des petits fruits… pour alimenter ses magasins. Très investie également dans les énergies renouvelables, la SAS souhaite continuer à développer, avec les agriculteurs, son programme photovoltaïque, en partenariat avec d’autres coops. Par ailleurs, ses quatre projets de microméthanisation, dans lesquels 33 exploitations sont engagées, sortent de terre et devraient être opérationnels à l’automne prochain.

« Le monde agricole a un rôle à jouer »

Enfin, dans le cadre de la transition agroécologique, Fermes de Figeac veut accompagner la diversité agricole et être un laboratoire à ciel ouvert pour ses partenaires de la recherche. « Le monde agricole a un rôle à jouer dans une réflexion sur la façon dont on se nourrit, on se chauffe, on se déplace…, ajoute le directeur. Nous voulons poursuivre cette révolution douce, en accord avec notre nouveau statut et notre gouvernance, désormais ouverte aux parties prenantes du territoire et à nos salariés, tout en laissant le leadership aux agriculteurs. »

Florence Jacquemoud

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