LCA Nutrition animale et Snia unis pour faire reconnaître leur métier
La Coopération agricole Nutrition animale et le Snia organisaient pour la première fois les rencontres de la nutrition animale, jeudi 14 octobre, à Paris. Leur idée : être identifiés comme un maillon clé entre productions végétales et animales pour reconquérir la souveraineté alimentaire.
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La nutrition animale veut être plus visible pour être mieux reconnue dans les filières comme partenaire. Elle a montré sa capacité à répondre lors du confinement : « Nous avons toujours livré les élevages », rappelle François Cholat, président du Snia.
Cette capacité de résilience est reconnue par le ministre de l’Agriculture qui intervenait en visio lors des premières rencontres de la nutrition animale organisée par les syndicats regroupant coopératives et privés. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et du Copa, la leur reconnaît aussi.
Farm to Fork, une première reconnaissance
Les présidents des deux structures voient aussi dans Farm to Fork une première reconnaissance de l’importance de leur métier, nommément cité, même s’ils s’avouent inquiets si cette stratégie européenne s’avérait réellement source de décroissance de la production.
« Le fabricant d’aliments n’est pas qu’un fournisseur. Face aux enjeux complexes tant à court terme, comme la flambée des matières premières, qu’à long terme, comme les enjeux climatiques, nous voulons être associés dans les filières pour coconstruire des stratégies pérennes », résume Jean-Luc Cade, président de La Coopérative agricole Nutrition animale.
De nombreuses propositions
Les propositions et les demandes de ce maillon entre productions végétales et animales sont nombreuses : étiquetage de l’origine des viandes dans tous les circuits de vente (dont la restauration hors domicile et les produits transformés), valorisation sur le long terme d’une origine France des matières premières, accès aux fonds de France 2030 comme ce fut le cas pour le Plan de relance (par exemple, investissement dans des sites de trituration de graines de soja locales).
Collectivement, la nutrition animale propose aux éleveurs et aux filières des produits animaux d’un côté et aux fournisseurs de l’autre, de rejoindre ses démarches volontaires collectives Oqualim (sécurité sanitaire) comme Duralim (durabilité des approvisionnements de l’alimentation des animaux).
Yanne BolohPour accéder à l'ensembles nos offres :