Vivescia intègre la chaire Germea
Pour comprendre l’évolution des exploitations agricoles et anticiper l’avenir, Vivescia mise sur la chaire Germea, soutenue également par Terrena et Euralis. Une initiative mise en avant à la Foire de Châlons, le 6 septembre, sur le stand de la coopérative.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Nous voulons comprendre l’évolution des entreprises de nos associés coopérateurs, c’est-à-dire comment ils organisent leur société, le salariat… pour anticiper leurs attentes futures et nous adapter au mieux », explique Christoph Büren, président de Vivescia, Voilà les raisons qui ont motivé le groupe coopératif à rejoindre la chaire d’entreprise Germea (Groupe d’étude et de recherche sur les mutations de l’entreprise agricole).
Accompagner les mutations des exploitations
« Aujourd’hui, le schéma de l’exploitation familiale traditionnelle qui semblait immuable ne va plus de soi en termes d’organisation du travail, poursuit François Purseigle, enseignant-chercheur à l’Ensat, qui va conduire les travaux de recherche avec son équipe. Pour accompagner les évolutions en cours et préparer l’avenir, il faut effectivement comprendre quels sont les déterminants à l’œuvre. » Invité sur le stand de Vivescia, le 6 septembre à la Foire de Châlons, il dévoilait ainsi les ambitions de cette chaire.
Signature officielle en octobre
Si les travaux ont démarré début 2021, la crise sanitaire a repoussé la signature officielle entre les trois présidents à la mi-octobre. Cette chaire durera cinq ans et sera cofinancée par les trois coopératives Vivescia, Euralis et Terrena, ainsi que par le fonds de dotation de l’université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. Une grande enquête sur le recours à des sous-traitants et la nouvelle organisation du travail a déjà été lancée dans le Grand Est et le Sud-Ouest, ainsi que des enquêtes quantitatives dans le Nord-Est.
Un outil de formation
« Les résultats de cette chaire vont nous permettre d’être plus proactifs, de conforter notre plan Coop 2025 et peut-être de commencer à réfléchir au plan suivant, souligne Christoph Büren. C’est aussi un outil de formation en interne pour nos cadres et notre conseil d’administration au travers des séances de restitution et des échanges avec l’équipe de chercheurs. » Les résultats des travaux seront ensuite rendus public via un site internet dédié qui sera lancé mi-octobre.
Chantal UrvoyPour accéder à l'ensembles nos offres :