La Cac mène une dynamique de territoires et de filières

En s’adressant à plus de 200 adhérents et invités, Jean-Michel Habig, président, et Jean-Marc Schacherer, directeur général de la Cac, ont voulu donner l’image d’une coopérative dynamique sur ses territoires et par filières. Cette volonté est motivée par l’analyse que le maïs, son cœur de métier, a sans doute vécu ses plus belles heures.

Un partenariat solide avec Bigard

« La rotation obligatoire des cultures à la parcelle qui vise à diminuer la surface maïsicole en Alsace [ndlr : 112 000 ha en 2021, contre 117 000 en 2020] nous conduit […] à développer d’autres cultures, des filières locales végétales et animales complémentaires », écrivent les deux hommes dans le rapport annuel 2020-2021.

En pratique, la Cac initie depuis deux ans la production de blé dur pour approvisionner le fabricant de pâtes Val fleuri. Elle veut jouer la complémentarité entre l’unité de trituration de soja et de colza Sojameal, société rachetée par le groupe Cac en juillet dernier, et Socobeval, sa filiale élevage. Ces deux leviers doivent servir à dynamiser la production de viande bovine alsacienne tracée qui trouve majoritairement son débouché grâce « au partenariat solide » noué avec le groupe Bigard.

Un million de tonnes commercialisées par ECU

À la vente, ECU (Europe Crop United), la filiale de vente de céréales commune à la Cac et à sa consœur allemande ZG, s’achemine vers un deuxième exercice où elle aura écoulé un million de tonnes en profitant des synergies entre quinze silos portuaires sur le Rhin répartis sur 200 km. La collecte de 90 000 t de Lienhart SA s’ajoutera à ce volume à partir de 2021-2022.

Côté adhérents, la Cac mettra gratuitement à disposition de ses apporteurs totaux un outil informatique d’accompagnement de leur choix d’assolement. En 2020-2021, la coopérative a réalisé un chiffre d’affaires de 128 M€ (192 M€ pour le groupe) et un résultat de 2,4 M€, dont 1,7 M€ redistribué aux adhérents.