Soufflet lance sa stratégie RSE « We Do Fair »
Le groupe Soufflet a annoncé lundi 15 mars la naissance de sa nouvelle politique RSE « We Do Fair », avec des objectifs précis dans tous les domaines.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
À son tour, le groupe Soufflet structure sa démarche RSE autour d’une nouvelle ligne stratégique « We Do Fair », tout en contribuant à 8 des 17 objectifs de développement durable de l’Onu (ODD). « Ce slogan s’inscrit dans la lignée du “We Do Safe” de la politique de sécurité des collaborateurs lancée l’an dernier », relate Olivier Clyti, directeur des opérations du groupe Soufflet.
Cette stratégie RSE se décline autour de cinq piliers : protéger les écosystèmes et le climat, développer une économie durable et responsable, garantir des produits de haute qualité sanitaire et nutritionnelle, développer les compétences et assurer la sécurité des collaborateurs et contribuer au développement des territoires.
− 20 % de consommation d’eau
Pour chacun de ces temps forts, il a été défini des actions et des objectifs à horizon 2025 ou 2030. Ainsi, il est programmé de réduire de 5 % la consommation d’énergie entre 2020 et 2025 et les émissions de GES qui y sont liées, et de 15 % les émissions de GES dans les transports entre 2017 et 2025. Quant à la consommation d’eau, elle devrait être abaissée globalement de 20 % entre 2017 et 2030, avec un objectif de − 30 % pour la division malterie.
2 €/t investis dans des tronçons ferroviaires
« Nous avons relancé le bilan carbone pour tous nos sites et participons à Fret 21 avec la division malterie dans le cadre d’un pilote. Nous développons par tous les moyens les transports massifiés, à l’image du fluvial et du ferroviaire, détaille Olivier Clyti. Nous nous investissons ainsi dans le maintien des lignes capillaires. Depuis 2013, on contribue tous les ans à financer un tronçon pour un budget moyen de 2 €/t. Par ailleurs, le canal à grand gabarit entre Nogent-sur-Seine et Bray-sur-Seine devrait permettre d’économiser 4 700 t de carbone par an avec des barges de plus de 3 000 t. »
Pour information, l’enquête publique sur ce projet de canal vient de se terminer et le financement est bouclé pour un ouvrage qui devrait être opérationnel dans sept à neuf ans.
Multiplier par 5 la collecte sous ACS
Au niveau de la production agricole, Soufflet joue sur divers tableaux tel le calculateur GES, mis au point avec la FNA, et qui à fin février a permis à plus de 250 colzaïculteurs de recevoir une prime bas GES pour 25 000 t de colza. Par ailleurs, le groupe envisage de multiplier par cinq, d’ici 2025, le volume de collecte produit sous ACS (agriculture de conservation des sols). Et compte développer sa démarche de filières durables et tracées « Semons du sens », déjà engagée en blé, orge, riz, légumes secs et vigne.
Réduire de 50 % le taux de fréquence des accidents du travail
Les achats sont également dans la boucle avec un objectif de « 60 % des achats stratégiques (hors achats aux agriculteurs) du groupe couverts d’ici 2025 par une dimension RSE des fournisseurs », précise Laurence Le Marchand, directrice RSE du groupe. Ainsi que la politique sécurité des collaborateurs qui prévoit de réduire de 50 % l’indice de fréquence des accidents du travail sur les trois exercices prochains.
« Toutes ces politiques sont lancées et insufflées pour nous permettre demain d’améliorer nos impacts, que ce soit en termes de bilan carbone, d’accidentologie, de performance environnementale et de contribution à une agriculture performante du point de vue des indicateurs environnementaux », souligne Olivier Clyti.
Hélène LaurandelPour accéder à l'ensembles nos offres :