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AC Négoce s’engage dans le colza bas carbone

Sébastien Robinet, agriculteur (à dr.), est accompagné par Bertrand Chereau, conseiller agronomique d’AC Négoce. © AUDE RICHARD

Le colza bas carbone séduit de plus en plus d’agriculteurs en Eure-et-Loir. AC Négoce les accompagne. La démarche a été présentée en conférence de presse, le 18 mars, dans le cadre du programme Vert l’avenir.

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La jeune entreprise de la Beauce, AC Négoce, qui a commencé la collecte de céréales en 2020, commercialise déjà du colza bas carbone, une filière qui valorise les pratiques limitant les émissions de gaz à effet de serre.

Anaïs Coupé, la gérante d’AC Négoce, et son équipe accompagnent les agriculteurs dans la démarche colza bas carbone, aussi bien pour l’aspect administratif qu’agronomique. © AUDE RICHARD

« Nous avons eu une quinzaine de contrats l’année dernière (récolte 2020) et une vingtaine de nouvelles sollicitations pour la récolte 2021. Le colza étant la première tête de rotation en Eure-et-Loir, il nous semble important d’accompagner les agriculteurs dans la valorisation de leurs bonnes pratiques sur cette culture », a souligné Anaïs Coupé, gérante du négoce, le 18 mars, lors d’une conférence de presse au siège, à Pézy, en plein cœur de la Beauce. Cette démarche de communication s’inscrit dans l’opération Vert l’avenir du Négoce agricole Centre Atlantique (Naca).

Une prime de 20 €/t en moyenne en 2020

Ce service se décline en deux phases : d’abord une phase administrative pour renseigner un calculateur national créé par la Fédération du négoce agricole, avec les données de production de l’année précédente (rendements obtenus, apports d’azote, matières organiques utilisées, mode de travail du sol…).

En fonction de l’évolution de l’exploitation depuis 2008, AC Négoce établit un bilan des émissions de gaz à effet de serre ainsi que du niveau de stockage de carbone dans le sol. L’agriculteur peut ainsi toucher une prime entre 0 et 30 € la tonne, 20 € en moyenne pour 2020 chez AC Négoce.

Un dossier administratif assez lourd

La seconde phase consiste à accompagner les agriculteurs dans leur itinéraire technique. Les contrats sont valorisés auprès de Saipol, seul industriel à proposer ce débouché pour l’instant. Sébastien Robinet, céréalier, a fait une demande pour la récolte 2020. AC Négoce l’a accompagné pour monter le dossier.

« C’est assez long et il y a beaucoup de pièces justificatives à fournir. Et mes semis directs au strip-till ne sont pas valorisés, car je continue à labourer un tiers de mon exploitation. Mais c’est une démarche qui va dans le bon sens et qui permet de mieux rémunérer les récoltes », conclut-il.

Aude Richard

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