Greenback, agence de notation des sols, lauréate du 4e InVivo Quest

C’est le 22 avril, journée mondiale de la Terre, qu’InVivo Quest a choisi de présenter les sept start-up, dont la française Greenback, lauréates de son sourcing pour la quatrième année de cette initiative lancée par le groupe InVivo en 2017, afin de mettre en lumière les nouvelles solutions en France et à l’international qui peuvent aider au quotidien le travail des agriculteurs et des coopératives face aux enjeux à relever.

Un sourcing dans 45 pays d’Europe

Pour cette édition, présentée en digital lors d’une visioconférence, InVivo Quest a concentré son sourcing sur l’Europe autour de sept zones et a auditionné, avec plus d’une centaine de partenaires, une soixantaine de start-up, parmi les mille qui avaient été sourcées dans 45 pays, autour de trois domaines, la high-tech, la biotech et l’approche consommateur. Au programme donc : l’agriculture de précision, le biocontrôle, la séquestration du carbone, la traçabilité.

Greenback, une lauréate créée en 2019

Sur les sept lauréats (liste à télécharger au bas de la page web), une entreprise française s’est distinguée : Greenback, première agence de notation des sols au niveau mondial créée en 2019. Un de ses objectifs est de fournir aux agriculteurs une notation des sols afin qu’ils puissent mettre en place les pratiques pour permettre aux sols de retrouver leur santé. « Notre équipe va entamer la première grande étape de commercialisation dans les semaines à venir », avance Quentin Sannié, directeur de Greenback, lors de la visioconférence.

« Partager notre expertise avec les start-up auditionnées »

Pour chaque zone géographique, trois jurys ont été formés avec des experts spécialisés pour auditionner les candidats : l’un sur l’aspect technique (Est-ce innovant ? Est-ce que ça marche ?…), un second sur l’aspect business (Est-ce distribuable à des agriculteurs et des coopératives ? Quel retour sur investissement ?…) et le troisième s’intéressant au volet financier. « « Lors de ces auditions, nous pouvons accompagner ces start-ups, même si elles ne sont pas retenues, en apportant notre expertise et notre réseau », relate Jérôme Brickert, chef de projet innovation pour InVivo Quest.

Tisser des liens avec des coops européennes

La centaine de jurés était composée pour moitié d’experts d’InVivo et pour l’autre, de partenaires extérieurs dont des coopératives de Suède ou d’Allemagne, par exemple. « Nous voulons développer les interconnexions afin que les start-up puissent travailler avec divers partenaires de confiance. Et le jour où une coop suédoise ou allemande a une innovation, elle peut contacter un groupe comme InVivo », commente Jérôme Brickert. C’est une façon de tisser des liens pour apporter de la complémentarité sur le vaste domaine de la R&D « dans un état d’esprit win-win ».

Les start-up invitées à Openfield

Pour les lauréates, le bénéfice est multiple, notamment en termes de visibilité. Elles sont ainsi invitées à être présentes sur le prochain évènement de la plateforme Openfield, le 22 juin. Et elles font l’objet d’une attention particulière lors d’un tour de table organisé post-évènement, entre InVivo et les partenaires de cette édition, dont certaines IAA comme Bonduelle, Nestlé, McCain. « Nous regardons quelles sont les portes à ouvrir pour les lauréats ou les autres start-up finalistes. L’idée est de faire vivre notre évènement et d’assurer un suivi en sondant si des coopératives sont prêtes à partir avec telle start-up. »

Quant à la prochaine édition, elle va être élargie à l’ensemble des continents et déclinée de façon plus thématique avec un retour peut-être fin 2021.