Login

InVivo soutient l’expédition Polar Pod dans l’océan Austral

InVivo tient à participer à l’objectif environnemental de l’expédition Polar Pod qui va se dérouler de 2024 à 2026 à bord d’un bateau vertical en orbite autour de l’Antarctique.

Ses engagements mènent loin le groupe coopératif InVivo, puisqu’il devient un partenaire financier de l’expédition polaire Polar Pod dont l’objectif est de mesurer le rôle précis de l’océan Antarctique sur le climat et l’environnement terrestre.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’union InVivo vient d’officialiser dans un communiqué du 3 novembre son partenariat financier finalisé l’été dernier avec l’expédition Polar Pod, menée par l’explorateur et médecin nutritionniste Jean-Louis Étienne. Ce projet s’intéresse à l’étude environnementale de l’océan Antarctique (ou Austral), et notamment à son rôle de capteur de carbone. En s’associant à cette aventure qui devrait se terminer en 2026, InVivo souhaite soutenir un projet qui fait écho à ses engagements environnementaux.

Jean-Louis Étienne à la convention d’InVivo le 15 décembre

« Chez InVivo, nous partageons ce goût pour l’innovation et nous soutenons l’engagement au service de l’intérêt commun que représente cette expédition initiée par Jean-Louis Étienne. Nous lui souhaitons pleine réussite dans ce grand projet », a indiqué Thierry Blandinières, DG du groupe, dans le communiqué.

L’union de coopératives compte suivre de près le projet Polar Pod en valorisant les liens de celui-ci avec ses missions ou celle du monde agricole par le biais de différents canaux de communication. D’autre part, Jean-Louis Étienne a été invité à intervenir lors de la convention annuelle d’InVivo qui se tiendra le mercredi 15 décembre.

Un puits de carbone important

L’objectif de Polar Pod se joue sur quatre plans : le climat avec la mesure du rôle de puits de carbone de cet océan (ses eaux froides polaires et sa dynamique lui permettent de dissoudre plus facilement le CO2 atmosphérique), la biodiversité avec l’inventaire de la faune marine par acoustique et du plancton, l’océanographie spatiale avec le calibrage des mesures satellite par les observations en mer, et les plastiques et contaminants avec leur impact anthropique. L’explorateur Jean-Louis Étienne compte ainsi déterminer le rôle majeur de l’océan Austral sur l’environnement et le climat de la Terre.

43 institutions et universités de 12 pays sont impliquées dans ce projet dont les données et observations seront accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique internationale. C’est une contribution française au programme de la décennie des océans de l’Unesco.

Un bateau écologique

Cette expédition scientifique va se dérouler à bord d’un bateau totalement innovant conçu, durant dix ans, par le bureau d’ingénierie navale Ship ST de Lorient, de façon à pouvoir explorer cet océan de tempête, baptisé par les marins « les cinquantièmes hurlants ». Ce navire s’apparente plus à une plateforme haute de 100 m, avec un tirant d’eau de 75 m et un lest de fond de 150 t, et qui est dérivante puisqu’elle va circuler en orbite autour de l’Antarctique grâce au courant circumpolaire.

Ce bateau d’un genre nouveau est mené par un équipage de trois marins et quatre scientifiques relayés tous les deux à trois mois. Il est de conception écologique puisqu’il utilise des énergies renouvelables (éoliennes, par exemple) et n’émet aucun effluent.

Deux tours de l’Antarctique entre 2024 et 2026

Le chantier va démarrer en 2022 et comme le navire est sans motorisation, il va être tracté à l’horizontal en décembre 2023 depuis Port Elizabeth, en Afrique du Sud, pour entamer ensuite ses deux tours du monde entre 2024 et 2026.

Et pour contribuer à la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux, Jean-Louis Étienne va animer un programme éducatif dès la rentrée 2022 avec le suivi de la construction et de la préparation de la mission.

Hélène Laurandel

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement