Login

Lorca sort gagnant de la crise sanitaire

« Depuis dix-huit mois, nous avons démontré notre agilité et notre capacité d’adaptation face à cette crise sanitaire. Il nous faut continuer dans ce sens », s’est félicité Christian Sondag, président du groupe Lorca qui tenait son assemblée générale le 7 décembre. © LORCA

Le 6 décembre, lors d’une conférence de presse à la veille de leur assemblée générale, les dirigeants du groupe Lorca ont dressé un bilan très positif de l’exercice 2020-2021.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Si la collecte 2020 se situe à un niveau bas (504 000 t contre 580 000 t en 2019), la coopérative Lorca a annoncé le 6 décembre un chiffre d’affaires qui reste stable (224 M€) et un résultat au 30 juin 2021 de 4,1 M€ (contre 3,8 M€ l’exercice précédent). Les grandes cultures n’ont pas été impactées par la crise sanitaire. En revanche, l’élevage doit encore digérer la fermeture des restaurants pendant plusieurs mois et les à-coups de la demande qui en découlent.

La crise sanitaire a été surtout positive pour les activités liées à la maison (jardin, matériaux, énergie). Ainsi, en jardinerie, les confinements ont conforté l’activité des magasins de proximité du groupe qui ont connu une augmentation importante du trafic clients (+ 13 %). L’investissement réalisé dans la nouvelle plateforme logistique s’est révélé très utile. L’activité atteint ainsi des résultats jamais réalisés dans son histoire.

Deux grands défis

« Toutes activités confondues, le groupe réalise au final un résultat consolidé historique avec 9,1 M€ (contre 3,8 M€ au 30 juin 2020) pour un chiffre d’affaires de 333 M€ (+ de 1 %) », précise avec satisfaction Alexandre Raguet, DG du groupe Lorca.

« Pour l’avenir, nous allons intégrer les impacts potentiels du changement climatique (diversification des assolements, nouvelles cultures comme le tournesol…) ainsi que le développement de la collecte bio dans notre stratégie, notamment d’investissement, précise Christian Sondag, président du groupe. L’autre grand défi est de nous adapter aux nouvelles réglementations (les 3R, séparation de la vente et du conseil, loi EGalim…) tout en restant économiquement rentables. »

Chantal Urvoy

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement