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Le biofertilisant BlueN à l’honneur aux Instants experts d’Armbruster

Pour Karin Reyes, de Symborg, BlueN composé de Methylobacterium symbioticum peut compléter tous les programmes de fertilisation sur un large éventail de cultures avec un impact positif sur l’environnement. Ici, lors de la journée technique d’Armbruster, le 8 septembre. © C. REIBEL

La société Symborg a présenté BlueN, le 8 septembre aux Instants experts du négoce Armbruster, sa solution microbienne innovante qui permet de diminuer sensiblement les apports complémentaires de fumure azotée.

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« Une solution révolutionnaire. » C’est ainsi que Karin Reyes, conseillère technique de la société Symborg, présentait le 8 septembre aux Instants experts du groupe Armbruster à Heidolsheim (Bas-Rhin), BlueN, une bactérie capable de fixer l’azote atmosphérique durant tout le cycle végétatif d’une plante, y compris sa fin.

« Elle pénètre par les stomates et se multiplie dans les cellules du végétal au rythme de sa croissance. Les conditions d’application sont déterminantes. Il faut une plante en bonne santé et en dynamique poussante », indique Karin Reyes.

Quand une bactérie capte naturellement l’azote

Le biofertilisant BlueN, composé de Methylobacterium symbioticum qui bénéficie d’une AMM, est conditionné en sachet et se dilue dans la bouillie à la dose unique de 333 g/ha, quel que soit le végétal : maïs, pomme de terre, vigne, asperges… La bactérie peut être mélangée à la plupart des spécialités phytosanitaires.

Elle est d’autant plus efficace que la biodiversité est importante. Elle résiste jusqu’à un pH de 4, mais ne supporte pas une eau chlorée et/ou le cuivre. BlueN se conserve sans problème deux ans dans un local phyto aux normes.

Un coût autour de 50 €/ha

En pratique, le conseil est de conserver la dose d’azote traditionnelle de départ et de réduire les apports complémentaires de 10 à 50 %. « C’est à chaque agriculteur de moduler en fonction de ses propres conditions agronomiques, de sa culture et de son objectif de rendement », insiste Karin Reyes qui précise que « l’idéal est que chaque agriculteur fasse ses arbitrages en fonction de ses propres conditions agronomiques ».

L’emploi de Methylobacterium symbioticum revient à 50 €/ha, à comparer à l’économie réalisée sur la fertilisation azotée classique. Lancé il y a deux ans, BlueN a déjà fait l’objet en France de 300 essais de réduction de dose complémentaire de 20 à 50 %.

Christophe Reibel

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