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Nouveau président, nouvel élan à la CAPL

Élu le 14 décembre dernier, Christian Blet (à droite) succède à Michel Legeay, qui aura assuré deux mandats à la tête de la CAPL. © CAPL

La coopérative de Thouarcé (Maine-et-Loire), qui vient d’élire Christian Blet à sa présidence, renforce sa stratégie en direction des jeunes. Et réaffirme ses ambitions pour la filière quinoa avec la création d’un nouveau site.

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À 59 ans, Christian Blet, agriculteur et viticulteur à Courchamps (Maine-et-Loire), est le tout nouveau président de la coopérative agricole des Pays de la Loire. Élu le 14 décembre dernier, il succède à Michel Legeay qui ne quitte toutefois pas complètement la coopérative. En qualité de vice-président, « Michel va rester encore au moins un an de manière à assurer une transition en douceur ».

Le groupe « Jeunes » est prêt à travailler

L’ancien dirigeant aura en particulier la mission d’impulser le groupe « Jeunes » dont la création avait été décidée début 2020. Désormais constitué, ce groupe d’une dizaine d’agriculteurs « est prêt à travailler et préparer l’avenir de la coopérative ».

En ce début de mandat, d’autres dossiers se pressent sur le bureau de Christian Blet. Il y a bien sûr les nouvelles orientations liées à la séparation du conseil et de la vente des produits phytos, la CAPL ayant choisi la vente. « Dans ce dossier, même s’il y a des choses écrites, on part quand même dans une certaine incertitude. » Il y a aussi le « besoin », après presque un an sous régime Covid, de rencontrer les adhérents. « La visioconférence a ses limites ; on ne peut pas travailler tout le temps à vue comme ça. »

Un nouveau site pour les cultures spécifiques

Enfin, 2021 devrait permettre de mettre sur les rails le projet d’un nouveau site « quinoa ». Situé à Brissac-Quincé (Maine-et-Loire), très proche du centre-ville, l’actuel s’avère trop petit. « La CAPL veut se doter d’un outil sur mesure qui permettra de travailler le quinoa bio et conventionnel mais également nos productions de pois chiche, lentille ou millet, précise le président. Actuellement, faute de place, nous faisons régulièrement appel à des prestataires extérieurs. Ce fut d’ailleurs le cas en 2020. »

Anne Mabire

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