Lorca résiste face la crise sanitaire et fait des choix

2019-2020 a démarré par une collecte d’un bon niveau (580 000 t). Si le pôle agriculture a connu une activité normale depuis le début de la crise sanitaire, le pôle élevage a été impacté par la baisse de la consommation de viande en raison de la fermeture des restaurants et de la RHF. L’activité matériaux a également subi le net ralentissement des chantiers. En revanche, le pôle jardinerie a fait face à une suractivité lors du premier confinement, avec un taux d’absentéisme élevé chez les collaborateurs.

Finalement avec 224 M€, le chiffre d’affaires de la coopérative est en baisse de 3 %. Le résultat s’établit à 3,8 M€, contre 6,3 M€ sur l’exercice précédent qui intégrait un impact positif exceptionnel de 1,5 M€.

Première récolte bio

L’exercice actuel a démarré sur une collecte en baisse, qui pourrait être de l’ordre de 15 %. Lorca a réalisé sa première récolte bio en direct chez une dizaine d’adhérents grâce à une logistique dédiée. « Nous accompagnons les adhérents qui souhaitent se convertir, mais sans inciter fortement à franchir le pas car le bio répond à une demande des consommateurs français, précise Alexandre Raguet, DG de Lorca. Or 80 % de nos céréales partent à l’export. »

Comme une grande majorité des coopératives, Lorca a choisi la vente plutôt que le conseil. « Le métier de nos techniciens ne va pas beaucoup changer, estime Christian Sondag, président de Lorca. En revanche, avec le conseil stratégique obligatoire et réalisé par une structure autre que la coopérative, les agriculteurs vont avoir une facture supplémentaire ! »