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Séparation : Terre Comtoise garde la vente

« La vente n’interdit pas d’aller dans les champs, de faire des diagnostics maladies, ravageurs, et de réfléchir ensemble à des solutions alternatives », explique Marius Boivin, directeur approvisionnement productions végétales de Terre Comtoise.

La coopérative Terre Comtoise a tranché : à partir du 1er janvier 2021, elle conservera la distribution des produits phytosanitaires.

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Concernant le délicat dossier de la séparation conseil et vente phytos, c’est dans sa lettre d’information de novembre que Terre Comtoise a fait part de sa décision à ses adhérents. « Le conseil d’administration de la coopérative Terre Comtoise, fort d’une analyse complète des impacts sur la relation avec ses adhérents et leurs attentes, des moyens et des compétences à mettre en œuvre, a décidé de conserver la distribution des produits phytosanitaires et de renoncer au développement d’une activité spécifique d’audit stratégique pour l’utilisation de ceux-ci », expliquent conjointement dans cette lettre Frédéric Moine, directeur général, et Marius Boivin, directeur approvisionnement productions végétales.

Cependant, la coopérative explique qu’il ne s’agit pas d’une « rupture » : ses 18 TC en productions végétales continueront d’accompagner au quotidien les adhérents sur leur exploitation ainsi que dans leurs parcelles. « La vente n’interdit pas d’aller dans les champs, de faire des diagnostics maladies, ravageurs, et de réfléchir ensemble à des solutions alternatives. Il y a cependant un changement de périmètre, c’est l’agriculteur qui fait le choix de produits », détaille Marius Boivin.

Des services reposant sur 5 piliers majeurs

Pour remédier à cette absence de conseil en matières de produits phytosanitaires, la coopérative a dès le printemps dernier anticipé la situation en proposant une offre de services adaptée aux besoins de chaque exploitant et apportant des solutions alternatives à la problématique de l’usage des phytos. Ces services s’appuient sur cinq piliers majeurs : les OAD, l’agronomie, le biocontrôle, l’agriculture de précision et les semences.

Si l’absence d’assemblées de section cette année, du fait de la situation sanitaire, complique la communication sur ce changement auprès des agriculteurs, Marius Boivin l’assure : « Le message sera porté par nos équipes sur le terrain. » Des courriers explicatifs vont également être envoyés aux adhérents pour leur expliquer ce nouveau fonctionnement.

Lucie Petit

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