Stockage ammonitrate : Valfrance joue la transparence
Alors qu’une manifestation était annoncée samedi 26 septembre devant le site de la coopérative de Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), son directeur, Laurent Vittoz a ouvert la veille les portes du silo et invité la députée de la circonscription, le maire de la commune et d’autres élus à dialoguer avec lui.
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La présence dans des documents administratifs d’un stockage d’engrais azoté dans les silos de la coopérative Valfrance de Vaux-le-Pénil, près de Melun en Seine-et-Marne, après l’anniversaire de l’explosion d’AZF et le drame de Beyrouth, a fait peur à certains qui ont programmé une manifestation devant le site le 26 septembre dernier.
« En amont, nous avons décidé d’ouvrir les portes du silo la veille aux élus, pour leur expliquer ce qu’était de l’engrais et comment il était stocké », souligne Laurent Vittoz, directeur de Valfrance. Il a ainsi reçu et dialogué avec plusieurs responsables politiques dont Aude Luquet, la députée de la circonscription, Henri de Meyrignac, maire de la commune, et Bénédicte Monville, conseillère municipale et conseillère régionale.
Des engrais soumis à de nombreux tests
« Nous leur avons montré les silos où nos engrais étaient stockés, indique-t-il. Nous leur avons expliqué que ces engrais contenaient de l’ammonitrate dans de faibles proportions, mais aussi des charges inertes de type chaux ou craie, et qu’ils étaient à des années lumières de l’ammonitrate qui avait explosé à Toulouse ou à Beyrouth. Je ne suis pas un fabricant d’engrais, mais je leur ai dit qu’avant d’être commercialisés, les engrais que nous achetons sont soumis à de nombreux tests pour vérifier notamment qu’ils ne sont pas détonants. »
Des propos bien repris et compris
Laurent Vittoz a estimé que le dialogue s’était bien installé avec les élus et qu’il avait également pu éclairer ses interlocuteurs sur ce que faisaient la coopérative et les agriculteurs de vertueux en matière de Haute valeur environnementale, de réduction de l’impact carbone et de bio, par exemple.
Finalement, le 26 septembre, devant la trentaine de personnes effectivement présentes à la manifestation, il a pris à nouveau la parole et s’est à nouveau expliqué. « D’après les articles qui sont parus dans la presse locale ensuite, j’ai estimé que mes propos avaient été bien repris et compris », se félicite le directeur.
Blandine CailliezPour accéder à l'ensembles nos offres :