Tereos sort « renforcé » de l’exercice 2019-2020
Après deux exercices déficitaires, Tereos renoue avec les bénéfices. Malgré un contexte encore compliqué pour le sucre, le groupe a annoncé le 3 juin un CA en hausse de 1,2 % et un résultat net de 24 M€.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Tereos conforte sa place de deuxième producteur mondial de sucre avec une production de 4,475 Mt », constate Alexis Duval, président du directoire du groupe coopératif en présentant les résultats de l’exercice 2019-2020 du groupe, clos le 31 mars 2020. Il estime même que le groupe sort « renforcé de la libéralisation du secteur sucrier européen, avec des résultats en forte croissance ».
Un Ebitda qui bondit de 53 %
La coopérative termine en effet avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,2 %, à 4,5 milliards d’euros, par rapport à 2018-2019, et un Ebitda qui bondit de 53 % à 420 M€. De même, elle renoue avec les bénéfices, puisque son résultat net passe à 24 M€ contre un déficit de −23 M€ en 2017-2018 et même −212 M€ en 2018-2019.
Ces résultats s’expliquent par des cours du sucre qui, en fin d’exercice, ont enregistré une légère embellie, des économies de 60 M€ réalisées dans le cadre du programme Ambitions 2022, et une plus-value de 140 M€ enregistrée après la revente en juillet 2019 de la part de Tereos dans ses activités avec la société italienne ETEA au Royaume-Uni et en Italie. Le prix des betteraves payées aux agriculteurs n’a en revanche pas été précisé.
L’ouverture de capital maintenue
Ce bilan positif permet au groupe coopératif de réduire sa dette de 57 M€, à 2 443 M€. « Compte tenu des perspectives de marché, et avec la prudence nécessaire liée à la crise du Covid-19 cette année, nous confirmons notre objectif d’atteindre un d’Ebitda de 600 à 700 M€ à l’horizon 2022 », ajoute Alexis Duval.
Les dirigeants de Tereos ont également annoncé leur volonté de maintenir sur le long terme leur stratégie de diversification et d’ouverture de capital. « Pour rappel, depuis quatre ans, notre coopérative a offert l’une des meilleures rémunérations de la betterave quels qu’aient été les environnements de marché, a indiqué Jean-Charles Lefebvre, président du conseil de surveillance du groupe. Plus de la moitié de la différence du prix avec nos concurrents français provient des dividendes reçus de la diversification du groupe. »
Blandine CailliezPour accéder à l'ensembles nos offres :