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Nouvelle gouvernance chez Vivadour

Jean-Marc Gassiot, président de Vivadour, et les directeurs métier du groupe ont formé un comité de direction qui pilote les activités de façon collégiale. © VIVADOUR

Vivadour a présenté sa nouvelle gouvernance, le 4 décembre, lors de l’assemblée générale qui se tenait à Marciac (Gers). Le groupe n’a plus de directeur général, mais un comité de direction composé de ses directeurs métier, lequel pilote les activités et impulse de nouveaux projets.

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« Cette nouvelle organisation résulte d’une réflexion collective, mise en place dès le départ de notre directeur général, en août dernier, explique Jean-Marc Gassiot, le président de Vivadour. Nos trois directeurs métiers, en charge des agrochaînes pour les productions végétales, animales et bio, des semences grandes cultures et potagères, et des opérations vinicoles et viticoles, ainsi que notre directeur administratif et financier, ont tout de suite eu à cœur de développer des actions phares liées à leurs missions. Nous allons aussi embaucher un directeur de la stratégie et du développement coopératif, qui sera également en charge de la prospective et de la communication. »

Une réflexion avec les jeunes adhérents

À cela s’ajoutent des comités d’orientation stratégique formés au sein du conseil d’administration, notamment avec les plus jeunes adhérents, qui réfléchissent avec les directeurs métiers aux actions à mettre en place. « Chacun amène la vision de son métier, complète le président. Le fonctionnement président-DG semblait restrictif car une seule personne apportait une seule vision. Aujourd’hui, nous sommes davantage dans l’échange. »

Investissements dans l’aval

Fort de cette réorganisation, le groupe, qui boucle l’exercice 2018-2019 sur une hausse de son chiffre d’affaires de 3 % à 452 M€ et un résultat net positif, réalise de nouveaux investissements. En premier lieu, dans ses outils d’aval pour conforter ses agrochaînes, notamment dans le secteur de la transformation des céréales bio, dont la sole atteint désormais 20 % de la surface totale cultivée.

Au sein de l’activité viticole, c’est un nouveau débouché pour les eaux-de-vie, qui est proposé, avec la société Villevert, vers dix-sept États des États-Unis. Pour y répondre, Vivadour s’est équipé d’un nouvel outil de distillation sur son site de Gondrin (Gers) et de capacités de stockage sous-bois.

Diversification dans le bio et l’environnement

Par ailleurs, le partenariat avec Cocorette, mis en place pour la vente d’Œufs bio du Gers, se finalise. La production devrait passer de 5 millions d’œufs produits pour l’exercice 2018-2019, à 50 millions d’ici 2022. Le groupe donnera également, courant décembre, le premier coup de pioche pour la construction d’une unité de valorisation de biomasse agricole en électricité, Biotricity, qui sera construite à Maubourguet (Hautes-Pyrénées). Celle-ci permettra, à terme, de gérer jusqu’à 100 000 t de tiges de maïs, pailles de blé, cultures de jachère et autres bandes enherbées.

Enfin, Vivadour, via sa filiale de R&D Ovalie Innovation, va déployer son projet de méthanisation à la ferme, testé sur un élevage de canards gras. Cinq unités seront installées en 2020 et 300 autres à terme.

Florence Jacquemoud

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