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InVivo met Aladin sur orbite

Thierry Blandinières, DG d’InVivo, et Stéphane Marcel, directeur digital. © R. FOURREAUX

InVivo dévoile officiellement sa plateforme de marché aladin.farm à l’occasion de sa convention annuelle, ce 18 décembre à Paris. La veille, lors d’une conférence de presse, l’union de coopératives en avait fait la présentation, tout en faisant part de ses recommandations dans le cadre du débat sur la séparation du conseil et de la vente.

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« C’est l’événement de notre convention : le lancement de notre plateforme de marché, aladin.farm », se félicite Thierry Blandinières qui en avait dessiné les contours il y a exactement un an.

« Cette alternative française au commerce digital propose un parcours d’achat complet pour les agriculteurs », poursuit Stéphane Marcel, directeur digital d’InVivo. Phytos, semences, engrais, services sont les premières gammes ouvertes sur aladin.farm qui « couvrira à terme 100 % des besoins des agriculteurs » avec la santé et la nutrition animale, l’agroéquipement, le machinisme, l’accompagnement technique…

Objectif : une trentaine de coops fin 2020

« C’est une vraie plateforme collaborative qui, dans son back-office, propose à chaque coopérative de l’union de gérer sa politique commerciale et marketing, et à tous les techniciens de préserver leur relation privilégiée avec les agriculteurs et de travailler de concert avec eux. »

Elle a été élaborée depuis un an en coconstruction avec neuf coopératives pilotes : Agora, EMC2, Groupe Dauphinoise, Maïsadour, NatUp, Noriap, Océalia, Unéal et Val de Gascogne. Trois d’entre elles l’utilisent déjà et réalisent des transactions. « L’objectif fin 2020 est d’atteindre une trentaine de coopératives, une couverture territoriale de 100 000 agriculteurs et un volume d’affaires de 100 M€ », ambitionne Stéphane Marcel. « On a même commencé à tisser des liens avec d’autres coopératives en Europe, au Japon ou au Brésil », ajoute Thierry Blandinières.

InVivo recommande la vente et les services

Interrogé pour savoir si les coopératives qui souscrivent à aladin.farm ont forcément choisi la vente de phytos par rapport au conseil, Stéphane Marcel confirme que « ça donne une idée de leur choix ».

InVivo prendra d’ailleurs position officiellement et affinera son message au sujet de la séparation du conseil et de la vente phytos, lors du Salon de l’agriculture. Mais Thierry Blandinières annonce la couleur : « Clairement, on recommande la vente et les services, car c’est le moteur du modèle économique des coopératives. »

Renaud Fourreaux

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