Euralis fait le plein de salariés pour les fêtes

Comme chaque année, avant la saison festive, la filiale foie gras d’Euralis, à Maubourguet, recrute 150 personnes pour épauler les 350 salariés du site. Objectif : fabriquer les produits festifs qui arriveront en rayon avant Noël. Très sollicités, les ateliers de l’usine fonctionnent en effet en 2×8 durant cette période, voire la nuit en équipe réduite. Ils ont besoin de plus de main-d’œuvre pour assurer aussi bien les opérations de transformation de matières premières, que les tâches de manutention et de conditionnement.

Une cellule temporaire de recrutement

L’entreprise a ainsi embauché deux personnes pour sa cellule temporaire de recrutement, pilotée par le service des ressources humaines (RH). « Nous recrutons, en effet, en direct, explique Élise Lemunier, responsable des RH sur le site. Les candidats postulent en ligne ou par téléphone, ils passent un entretien, puis visitent l’usine pour s’assurer que ce qu’on leur propose leur convient. Ensuite, nous organisons une journée d’intégration par petits groupes. Nous embauchons pour tous types de postes des personnes non qualifiées qui seront formées sur place et des animateurs et conducteurs de ligne expérimentés. Nous avons un volant d’habitués qui font les saisons et qui reviennent chaque année, y compris des chefs d’équipe. L’avantage est qu’ils connaissent bien l’entreprise. »

Soixante CDI pour le nouvel atelier de confit

Cette année, une soixantaine d’entre eux se verront proposer des CDI pour travailler dans le nouvel atelier de préparation de confits de canard. Cet outil, dont la construction a débuté il y a plus de six mois, entrera en production d’ici la fin de l’année, une fois passé le rush du foie gras. Il remplacera celui de l’usine de Brive, spécialisée également dans la transformation du canard gras, qu’Euralis a fermée fin janvier dernier. Un dispositif de simulation en 3D a été conçu pour découvrir les postes de travail avant qu’ils soient en activité, ce qui permet aux futurs opérateurs de faire remarques et commentaires, et de proposer des améliorations.

Un bassin d’emploi dynamique

« Pour la fabrication du confit, nous nous assurons aussi que les personnes supportent bien l’odeur du produit, car ce n’est pas le cas de tout le monde, précise Élise Lemunier. Nous avons d’ores et déjà signé une vingtaine de CDI. Ces deux dernières années, il est plus compliqué de trouver des candidats car l’emploi semble reparti sur le bassin local, mais nous réussissons toujours à pourvoir tous nos postes. »