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Lorca : un OAD pour améliorer la vie du sol

Les six étudiants de troisième année en spécialisation Protection des cultures accompagnés par leurs professeurs, ainsi que Sophie Xardel, ingénieure support agronomique, et Morgane Pospiech, directrice productions végétales de Lorca (toutes deux à g.), ont présenté leurs travaux aux adhérents de la coopérative, le vendredi 4 mars.

Le septième projet du partenariat Lorca-Ensaia sur la vie du sol a abouti à la création d’un outil d’aide à la décision. Un travail présenté par les étudiants de l’Ensaia vendredi 4 mars.

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L’importance de la vie du sol dans le processus de nutrition des plantes est une thématique phare que Lorca travaille depuis sept ans avec ses adhérents et les étudiants de l’Ensaia en troisième année en spécialisation Protection des cultures. « Les sols des exploitations se dégradent physiquement au fil du temps pour de multiples raisons, souligne Morgane Pospiech, directrice productions végétales de Lorca. D’où l’urgence de mettre en place des solutions correctives. »

Onze typologies différentes

Une grille d’aide à la décision a été élaborée par les étudiants en 2020-2021 pour améliorer le stock de matières organiques sur le long terme, à partir d’un questionnaire sur les pratiques des agriculteurs. En 2021-2022, elle a été validée par six étudiants via les réponses de 136 agriculteurs de différents profils (bio, conventionnel, agriculture de conservation des sols, TCS).

Pour chacun, l’évolution du taux de matière organique a été simulée. Les agriculteurs interrogés ont été classés statistiquement en onze typologies différentes selon leur système cultural et leurs pratiques. Un conseil a été élaboré pour chaque profil en termes d’apport de matières organiques, de chaulage, de travail du sol.

Une base de discussion avec les ARC

Cette grille de décision sera transformée en OAD (Opti-Mos) pour smartphone. « Ce travail est en cours grâce à un nouveau partenariat avec l’École des mines de Nancy. L’objectif est qu’il soit utilisable par les adhérents dès cet automne pour un conseil à la parcelle ou à l’exploitation, et qui servira de base à la discussion avec leur agent relation cultures. »

Chantal Urvoy

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