Capel développe son activité vitivinicole

Toute l’équipe de la branche vitivinicole de Capel, vingt-cinq personnes, s’est retrouvée au cœur du vignoble de la vallée du Lot, ce 22 mars au matin, pour poser des diffuseurs de phéromones dans la vigne, dans le cadre d’une première opération de lutte contre le ver de la grappe, grâce à la confusion sexuelle. Techniciens vignes, magasiniers, agents de Cap Viti Services et du laboratoire Œno 46, responsable des ventes d’appro… avaient rendez-vous chez l’un des dix viticulteurs du secteur ayant accepté l’expérience. Une zone de 200 ha a été équipée.

Une palette de services

« Cette opération est l’un des services que nous proposons désormais aux viticulteurs, explique Sébastien Gardes, responsable commercial Capel Sud Lot. En 2013, nous avons racheté le laboratoire Œno 46 au syndicat de l’AOC Cahors, ce qui nous a permis d’acquérir une expertise technique, et nous venons d’embaucher Justine Tissandié, ingénieure agronome et œnologue conseil. Depuis, nous développons les prestations vitivinicoles. »

Une filiale et quatre prestataires

En 2018, Capel a créé avec la société libournaise Banton Lauret (Gironde), spécialiste des travaux mécaniques et manuels de la vigne (taille, tirage des bois, traitements, vendanges, nettoyage des sols…), la filiale Cap Viti Services pour proposer ces prestations à ses adhérents et ses clients. « La coop assure ensuite l’organisation des travaux au laboratoire d’œnologie et la prise de rendez-vous pour accéder aux opérations de thermovinification, filtration tangentielle, filtration par osmose inverse, et à la mise en bouteille, tâches confiées à quatre prestataires », précise Sébastien Gardes.

Une solution au manque de main-d’œuvre

Deux cents clients (vignerons indépendants, vraqueurs…) et viticulteurs adhérents de Capel profitent des prestations proposées, qui « répondent à l’ensemble des besoins d’un vigneron ». Celles-ci ont aussi l’avantage de pallier les manques récurrents ou momentanés de main-d’œuvre.