La Capa, la Capla et la chambre développent une offre de conseil

« Nous avons créé la Sica Agri Occitanie conseil pour répondre aux besoins réglementaires engendrés par la séparation du conseil et de la vente, explique Patrick Doumeng, tout récemment embauché par l’entreprise. La chambre d’agriculture et les coopératives Capla (Coopérative agricole producteurs Lèze-Arize) et Capa (Coopérative agricole de la plaine d’Ariège) se sont réunies pour développer une offre de conseil pour tous les agriculteurs du département et des zones frontalières. »

Apporter le conseil le plus pertinent

Les trois structures ont ainsi présenté leur nouvelle offre de conseil, le 12 avril, aux adhérents de la Capa, au Vernet d’Ariège, et le 13 avril, à ceux de la Capla, à Lézat-sur-Lèze. La première regroupe près de 80 agriculteurs et la seconde, une cinquantaine.

« Notre proposition repose sur deux volets distincts, précise Patrick Doumeng. Le premier est technique et prend appui sur le logiciel Mes parcelles des chambres d’agriculture. Il vise à apporter le conseil le plus pertinent sur l’exploitation, et à assurer les volets enregistrement et formalisation. »

Des outils pour accompagner les producteurs

Pour le second volet, la Sica va travailler avec l’OAD (outil d’aide à la décision) Abelio pour gérer les utilisations de fongicides et d’herbicides, et avec l’OAA (outil d’aide à l’application) Hygo, pour maîtriser les paramètres permettant de guider l’agriculteur lorsqu’il pulvérise un produit (météo, hygrométrie…). Une importante partie portera aussi sur la réglementation, qui comprendra le conseil stratégique, la Pac, les plans prévisionnels de fumure, les reliquats azotés et les enregistrements.

Trois offres de conseil

Agri Occitanie conseil propose trois offres de conseil. La formule basique, Spot, permettra d’intervenir pour une problématique donnée sur un champ. La deuxième, Médiane, développera la partie technique avec visite agroparcellaire, OAD et conseil stratégique. La troisième, Premium, proposera, en plus, l’offre réglementaire.

« Nous travaillons actuellement à établir des tarifs, souligne Patrick Doumeng. L’idée est de proposer un forfait sur l’exploitation, auquel s’ajoute un prix à l’hectare. Nous espérons faire signer les contrats dès maintenant, pour couvrir, d’août à août, les cultures d’automne et de printemps. Il nous faudrait 50 adhésions pour équilibrer le budget. »