Carton plein pour la première journée technique Bellanné-Néolis

« On est très très contents ! », sourit Bruno Martin, directeur général de Néolis. Le 2 juin, le négoce basé à Sauzé-Vaussais, dans le sud des Deux-Sèvres, a organisé avec Bellanné, son homologue dont le siège est au nord du département, une journée technique. « Nous n’avions jamais fait ce genre d’évènement », explique Bruno Martin. Si des parcelles d’essais sont mises en place tous les ans, elles ne sont habituellement pas concentrées sur un même lieu.

2 ha d’essais et une quarantaine d’exposants

Le site retenu était à Cissé, dans la Vienne, à mi-chemin entre les deux sièges, sur des parcelles gérées par Agro Tech Environnement, entreprise de travaux agricoles. La journée, qui a réuni 550 clients et partenaires, a été baptisée Syn’agro. Bellanné et Néolis, avec Anjou Maine céréales, Dutertre et Granéo, font partie du réseau de négoces Synoa. Leur actionnaire, Terrena, est commun. Les 2 hectares d’essais en microparcelles étaient complétés par un village exposants de 2 ha. « Une quarantaine de partenaires étaient présents », précise Sylvie Boulord, assistante de direction chez Bellanné.

Au programme : des essais sur les variétés, les intercultures, la fertilisation, avec des biostimulants, les produits phytosanitaires ou encore des outils d’aide à la décision et l’agriculture de précision. « Tout portait intérêt. On nous a dit que le souci, c’était le manque de temps », rapporte Bruno Martin. La fosse pédologique, en particulier, a attiré beaucoup de monde.

Une expérience à renouveler

La journée a été décidée il y a un an, et son organisation pilotée par Aude Liessi Fortin, responsable technique chez Néolis. Deux alternants se sont occupés de la plateforme durant l’année. L’entrée était gratuite pour les agriculteurs, les partenaires ayant contribué au financement. Satisfaits de l’évènement, les négoces envisagent de renouveler l’expérience. « Peut-être pas tous les ans, car cela mobilise beaucoup de gens, mais tous les deux ou trois ans. Nous avons eu des retours au-delà de ce qu’on attendait », déclare Bruno Martin.