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Les négociants du Centre-Est « agiles », plus que jamais

Raphaël Jeudy, DG du groupe Jeudy, Alexandre Carcouet, dirigeant de Bas Livradois Forez, et François Christian Cholat, DG de la Maison François Cholat, au congrès des négociants du Centre-Est, mercredi 8 juin, à Lyon-Saint-Exupéry. © R. FOURREAUX

Les négociants agricoles du Centre-Est, et leurs confrères commerçants en bestiaux, ont planché sur la notion de « transition à grande vitesse » lors de leur congrès commun, organisé à proximité de l’aéroport et de la gare TGV de Lyon-Saint-Exupéry, mercredi 8 juin.

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Cela faisait trois ans que les négociants du Centre-Est n’avaient pas pu tenir leur congrès annuel, en raison de la crise sanitaire. Entre-temps, les négociants alsaciens ont rejoint Négoce Nord-Est pour une meilleure cohérence administrative, d’autres négoces ont été rachetés (Ets Poncet, Dodat, Leguy, Ruzé), réduisant le périmètre du comité Négoce Centre-Est. Enfin, le poste de délégué régional est à nouveau ouvert au recrutement. Quant à la présidente, Catherine Racle (Bresson), elle n’a pu se rendre au congrès, étant elle-même cas contact.

Des filières chahutées

Mais les négociants du Centre-Est sont « agiles », même si « tout va plus vite ». Et ont voulu le prouver lors de leur congrès dédié à « la transition à grande vitesse ». « Nous avons l’habitude de relever les défis, d’avancer. L’adaptabilité, c’est notre maître mot », s’exprimait ainsi François Christian Cholat, DG de la Maison François Cholat. « Cela fait partie de notre ADN », ajoutait Alexandre Carcouet, dirigeant du commerçant en bétail Bas Livradois Forez.

Raphaël Jeudy, DG du groupe Jeudy, a de son côté livré son expérience des filières, « mises à mal » par les crises successives et récemment par la flambée des cours des grains, tels le CRC et la HVE. Pour cette dernière, le négociant de l’Allier a pourtant embarqué « sans débouchés à la clé » une dizaine d’agriculteurs, devenus une cinquantaine, qui ont « cette philosophie du changement ». « Et finalement, nous avons pu valoriser nos 600 premières tonnes. On ne sait pas ce que sera l’an prochain, mais si on ne fait rien, on n’avance pas. »

« Continuer d’entreprendre »

« Il faut avoir l’humilité de se dire que l’idée qu’on se fait de notre métier peut être balayée du jour au lendemain par une crise, poursuit-il. Mais même si on ne sait pas où on va, il faut continuer d’entreprendre tout en restant prudent car on n’a pas toutes les clés. C’est dans les crises qu’il y a le plus d’opportunités. »

« Soyons optimistes pour relever les défis », a enfin conclu Xavier Bernard, président du groupe éponyme.

Renaud Fourreaux

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