LCA dévoile sa feuille de route carbone
La Coopération agricole a présenté pour la première fois publiquement, à l’occasion du Sia, lundi 28 février, son plan d’action pour contribuer à la neutralité carbone.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Il y a un an, lorsque l’organisation avait annoncé viser le zéro émission nette de CO2 d’ici à 2035, LCA avait également précisé qu’elle présenterait sa feuille de route carbone au Sia 2022. C’est donc chose faite, puisque, validée en interne le 17 février, elle a été présentée pour la première fois publiquement lundi 28 février.
Bientôt un diagnostic pour point de départ
Cette feuille de route est construite en quatre blocs : la constitution de plans d’actions par filières, la décarbonation des activités des coopératives et du réseau, la proposition de solutions décarbonées pour l’économie, et le travail sur les conditions politiques et économiques de valorisation des actions.
En parallèle, une étude est en train d’être menée avec le concours du Céréopa et de l’Iddri. « Il s’agit d’avoir un diagnostic à t0 sur le périmètre de LCA et de s’en servir comme outil pour piloter cette feuille de route », signale Marine Lecoustey, chargée de mission environnement et RSE à LCA.
Des besoins d’investissement multipliés par six
Quelques initiatives concrètes ont été présentées telles la production de B100 par Centre ouest céréales, carburant qui réduit de 60 % les gaz à effet de serre par rapport au diesel, ou la diminution en cours de l’empreinte carbone par litre de lait sur l’ensemble du périmètre laitier de LCA : − 3,2 % entre 2016 et 2019.
« Nous sommes au tout début, a conclu Florence Pradier, directrice générale de LCA. Il nous faut trouver des solutions économiques pour faire cette décarbonation sans diminuer la production et en valorisant les actions sous forme de crédits carbone. Cela passe notamment par des changements industriels très importants. Rien que sur le plan industriel, pour décarboner nos filières, le niveau d’investissement de nos coopératives devra être multiplié par six, de 1,5 Md€ à 9 Mds€ par an. »
Renaud FourreauxPour accéder à l'ensembles nos offres :