InVivo lance Carbon Farming Unit, « son bureau carbone »
Le groupe InVivo a annoncé, le 2 mars au Sia, la création d’une nouvelle activité dédiée, Carbon Farming Unit, pour valoriser au mieux ses produits décarbonés auprès de l’industrie agroalimentaire.
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Le 2 mars au Sia, après l’intervention de Thierry Blandinières sur la guerre en Ukraine et son impact sur le groupe et le marché mondial des céréales, André Cunze, trader chez InVivo, en charge des oléagineux et réduction des émissions de carbone, a pris le relais pour revenir au thème du jour : le rôle de l’agriculture face au changement climatique.
Valoriser des volumes significatifs de produits décarbonés
InVivo n’est en effet pas en reste sur le sujet. Le groupe mise bien sur la décarbonation et annonce le lancement de Carbon Farming Unit, son activité dédiée pour offrir aux industriels de l’agroalimentaire des matières premières agricoles bas carbone.
André Cunze a mis ainsi en lumière tout le travail réalisé depuis trois ans sur le colza, à l’origine d’un calculateur de gestion et d’évaluation du bilan carbone. « Ce calculateur est aujourd’hui dupliqué sur l’orge et le blé », annonce André Cunze. L’ambition : « Apporter une rémunération supplémentaire grâce au carbone » et arriver à booster cette prime « de 20 €/t à 100-150 €/t ». Mais également, valoriser des volumes significatifs de produits décarbonés. Par exemple, le potentiel en orge sur 24 mois est estimé à 500 000 t (le plein sur la ferme France à 2 Mt) et en blé, à 2 Mt (6 Mt).
Création d’un label Good Food, Good Planet
Cette offre de matières premières bas carbone est aussi boostée par le lancement d’une marque ingrédient, Good Food, Good Planet. « Nous allons décliner ce label sur plusieurs filières sur lesquelles nous opérons, le malt, le vin et la farine », précise André Cunze. Ainsi seront mis en avant sur les différents produits finis : Good Beer, Good Planet, Good Wine, Good Planet et, enfin, Good Bread, Good Planet. « Heineken est très demandeur », constate déjà André Cunze. Avant d’insister : « Il était important de créer un bureau carbone pour impulser le projet. » Et à terme, d’« influencer les politiques publiques, grâce au poids de notre groupe InVivo-Soufflet. »
Catherine QueheillePour accéder à l'ensembles nos offres :