Ricard Riu prend la tête du pôle agroalimentaire d’Arterris
Ricard Riu, qui était jusque-là à la tête des activités de la transformation végétale et produits élaborés d’Arterris, est promu directeur de l’ensemble du pôle agroalimentaire, en mutation, du groupe coopératif.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Ricard Riu, 51 ans, qui dirigeait les activités de la transformation végétale et produits élaborés d’Arterris, vient d’être nommé directeur de l’ensemble du pôle alimentaire. Cette activité représente 40 % du chiffre d’affaires du groupe coopératif basé à Castelnaudary, soit plus de 400 millions d’euros.
Des plats cuisinés sans canard ni oie
Pour Arterris, l’objectif est de « s’adapter à la consommation des Français et à certaines contraintes du marché (grippe aviaire, ajustement de la consommation de viande, etc.). » Alors, comme l’explique Ricard Riu, « pour l’avenir, nous faisons le choix de renforcer notre présence en grande distribution mais aussi d’ouvrir notre commercialisation à la RHF (restauration hors foyer, NDLR) ».
Pour proposer davantage de produits en GMS, alors que la grippe aviaire a impacté ses approvisionnements, la coopérative a mis en œuvre « un plan de retournement visant à trouver des alternatives au canard et à l’oie dans ses recettes ». Au mois de juillet dernier, une gamme de 14 recettes de plats cuisinés en bocaux a vu le jour à base de bœuf, veau, porc…
De l’agneau français dès janvier
Arterris a également lancé une nouvelle structure commerciale, « Les Belles Compagnies », rassemblant plusieurs entités, avec l’objectif de cibler 40 % de GMS en plus.
Par ailleurs, fait savoir la coopérative, « au-delà de conforter sa présence en GMS, Arterris s’est fixé pour objectif d’exploiter désormais le réseau RHF grâce notamment aux nouveaux produits cuisinés proposés. » Et, dès janvier prochain, elle compte proposer de l’agneau français tant en GMS qu’en RHF.
Christophe ZoiaPour accéder à l'ensembles nos offres :