GUILLAUME BESSON (EXPLOITATION) ET DENIS RODAIS (COMMERCE), AXÉRÉAL « En binôme pour coordonner un plan de charge millimétré »

Chacune des dix-sept régions d'Axéréal disposent d'une équipe exploitation et d'une équipe commerce. Sur le secteur Nord (Chartres-Dreux-Limay), elle est respectivement pilotée par Guillaume Besson et Denis Rodais. « On s'appelle très souvent et on se voit toute l'année une fois tous les quinze jours, présente ce dernier. On fait alors le point sur chacun de nos dix-sept silos, on brasse le quotidien au niveau de l'appro et de la collecte. On est toujours au courant de l'activité propre de l'autre. Si on est au rendez-vous de la performance économique, c'est grâce à ce système de coordination mis en place il y a huit saisons, et à l'ensemble de l'équipe sur le terrain. » En effet, dès janvier, les huit ATC relèvent les assolements précis des adhérents et les enregistrent dans l'outil de gestion commerciale Axiel pour fin février. « A partir de là, on croise ces données avec un potentiel de rendement moyen, pour obtenir les prévision des collectes, sachant qu'on n'a pas de cultures de printemps. » Puis, en mars, les ATC saisissent les prévisions de livraison à la moisson par agriculteur, par silo, par espèce et variété (en moyenne, 75 % de la collecte du secteur est livré en moisson, soit 250 000 t). « On a déjà une très bonne idée de ce qui va arriver et on se trompe rarement dans notre plan de charge. » « Moi, ajoute Guillaume Besson, ça me permet de connaître les volumes qui vont être réceptionnés. Je travaille alors avec les services ordonnancement et exécution pour avoir une idée de la manière dont on va répartir les volumes, ce qui va être gardé et transféré, en lien avec le responsable de site. On commence à regarder les modes d'expédition, à planifier les camions, les trains, les péniches, même si on affine jusqu'au bout. » Car à partir du mois de mai, la météo rentre en ligne de compte. « Finalement, en juin, pour le lancement de campagne, on connaît le chiffre prévisionnel, dont l'écart en général avec le réalisé est de moins de 10 000 t selon notre bilan moisson qui nous sert aussi à préparer la suivante. »