CÉDRIC BESANÇON, DIRECTEUR DU NÉGOCE OMAG « Ce qui a demandé le plus de préparation, c'est la réorganisation du stockage »

«Au total, chez Omag, nous avons dix sites de stockage de produits phytosanitaires, dont six non classés. Depuis le premier octobre 2012, nous avons un logiciel qui gère l'état des stocks en temps réel et nous alerte en cas de dépassement du seuil par rapport au classement ICPE.

Nous avons été audités les 11, 12 et 13 mars dernier. Le fait d'être certifié Iso 9001:2008, depuis 2003, nous a facilité le travail, nous avions déjà mis en place un certain nombre de procédures. Ce qui a demandé le plus de préparation, c'est la réorganisation du stockage. Il a fallu faire de la place et former le personnel de préparation pour qu'ils aient bien cette logique T, T +, CMR et autres produits. Nous en avons profité pour remettre l'accent sur la gestion des stocks, de façon à ce qu'ils vérifient la concordance des stocks physiques et des stocks théoriques, ainsi que la mise à jour régulière de la liste des produits CMR. Chaque local phytos est fermé à clé et séparé physiquement, par un mur ou par une grille, et dedans il n'y a que des produits phytos. A l'intérieur, les toxiques (T et T +) sont dans un endroit fermé à clé, et les CMR dans une zone spécifique. Le classement se fait ensuite par ordre alphabétique.

Pendant l'audit, l'auditeur a insisté sur le fait que dans les locaux dédiés il ne doit y avoir que des produits phytosanitaires. Ce qui n'est pas toujours évident : chez Omag, on a 600 références pour les phytos, pour 9 000 références au total. Il a passé beaucoup de temps à vérifier les Certiphyto et les formations des employés. Globalement, beaucoup de procédures existaient déjà, mais nous les avons rendues plus lisibles. Et cela nous a permis d'homogénéiser le fonctionnement entre les dépôts. Aujourd'hui, pour chaque dépôt, il y a un classeur identifié pour le référentiel métier : cela donne un cadre aux équipes. »