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Cholat très nature

Parmi une des actions engagées avec la LPO, le négoce Cholat œuvre avec ses agriculteurs afin de protéger les nids de busards cendrés dans les champs de céréales.

La Maison François Cholat participe à créer des ponts avec les associations de protection de la nature.

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Aujourd’hui, un dialogue s’est créé entre les agriculteurs clients du négoce isérois Maison François Cholat et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). « Un dialogue au sein duquel nous sommes des intermédiaires », relate Sylvain Lemaître, animateur de deux réseaux fermes Dephy. Ce dialogue a surtout été scellé par le partenariat passé en mai 2020 avec la LPO pour protéger les nids du busard cendré hébergés dans les champs de céréales, la population de ce rapace étant en forte baisse. Cette initiative est née de la rencontre de la LPO de l’Isère avec François Cholat, pour réaliser un bilan sur la biodiversité de son territoire. Il a alors été convenu que le négoce introduise un avenant aux contrats de production EC’Eau Responsable sur les aires de captage prioritaires, dans lequel l’agriculteur s’engage à mettre en place des mesures afin de préserver le nid de l’oiseau. Le négoce est appelé à sensibiliser ses agriculteurs à ce sujet et « à prendre en charge la perte éventuelle de récolte due à la protection du nid », complète Chrystelle Butty, responsable communication. Un second partenariat s’est noué autour de la protection de l’œdicnème criard qui niche aussi dans les cultures.

Des démarches dans lesquelles les TC sont très impliqués. Ils devraient d’ailleurs recevoir une formation sur l’agroécologie de la part d’une autre association nature, Lo Parvi (lire ci-dessous). Cet engagement terrain est considéré par la présidente LPO de l’Isère, Catherine Giraud, comme « essentiel pour créer une dynamique, notamment auprès des agriculteurs. Nous avons besoin de relais comme le négoce Maison François Cholat avec qui nous avons de bonnes relations. Les consciences se sont ouvertes ; nous avons également un accueil plus positif chez les agriculteurs avec lesquels nous aimerions développer notre collaboration. »

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