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Groupe Soufflet Soufflet promeut des pratiques viables et duplicables

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L’agriculture de conservation des sols repose sur des techniques nouvelles, c’est donc une prise de risque pour l’agriculteur. En partant de ce constat, Soufflet Agriculture a établi une stratégie de vulgarisation de ces pratiques. « Il faut communiquer sur des techniques viables pour l’agriculteur qui, aujourd’hui, se remet en question. On a un devoir de promouvoir des techniques viables et duplicables », commence Cédric Bellec, technicien culture au service agronomie, conseils et innovation de Soufflet Agriculture. À l’été 2018, le négoce a mis en place une plateforme de démonstration à Faremoutiers, en Seine-et-Marne, afin de « montrer aux agriculteurs et aux commerciaux les bénéfices de l’agriculture de conservation des sols ». Les essais sont menés sur les parcelles d’un agriculteur volontaire en cours de conversion à l’ACS. Des essais sur colza en agriculture de conservation sont menés en parallèle de colza en conventionnel pour établir des comparaisons. Des essais sur l’implantation des couverts ont également été mis en place. L’impact du semis direct sur la levée des adventices et ses conséquences sur le désherbage, les populations d’insectes auxiliaires et ravageurs sont notamment étudiés. Des visites de la plateforme pour les agriculteurs sont organisées à l’automne et lors des tours de plaine au printemps. « Depuis cette année, on a commencé à introduire le sujet de l’ACS dans nos tours de plaine, afin d’apporter de l’information aux agriculteurs et ainsi vulgariser le sujet », explique-t-il. De plus, dans les flashs infos hebdomadaires envoyés aux clients sur l’extranet, un point agriculture de conservation des sols avec une thématique précise a été introduit chaque semaine.

Soufflet capitalise également les connaissances acquises lors des quinze dernières années par sa quinzaine de techniciens, notamment sur les couverts agronomiques. « L’ACS est une approche très systémique, il faut balayer très large au niveau de l’environnement de l’exploitation », conclut Cédric Bellec.

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