Le mariage des oléoprotéagineux

Le 9 juin, la filière oléoprotéagineuse a dévoilé sa nouvelle organisation : désormais, Terres Univia est la nouvelle identité de l'interprofession des huiles et protéines végétales, présidée par Jacques Siret, de l'Onidol, et Terres Inovia celle de son institut technique, présidé par Bernard de Verneuil, du Cetiom. En résumé, Terres Univia réunit l'Onidol et l'Unip, et Terres Inovia le Cetiom et le service technique de l'Unip.

« Au niveau de l'interprofession, nous allons mettre en place des commissions », a expliqué Jacques Siret. Avec les trois principales : alimentaire, non-alimentaire et nutrition animale. Et trois autres : marché, production et promotion. Chaque collège présidera deux commissions : production et promotion pour les producteurs, non-alimentaire et marché pour les OS, alimentaire et nutrition animale pour les industriels. « Des secteurs non pas par cultures, mais par produits finis », a appuyé Jacques Siret qui a aussi explicité le logo : « Le carré représente une photo d'avion des territoires français, avec les couleurs des produits finis, les huiles et les protéines végétales. » Quant au nom, « Uni » rappelle l'union et « Via », le chemin. Le « Ino » de Terres Inovia se référant à l'innovation technique.

Trois millions d'hectares d'oléoprotéagineux d'ici à 2025, contre 2,5 Mha aujourd'hui : c'est l'ambition affichée par André Pouzet, directeur de Terres Univia et Terres Inovia. Les présidents ont mis en avant deux orientations stratégiques, le Made in France, et l'indépendance en protéines du pays.

Marion Coisne