Du rififi dans la bière
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Les brasseurs indépendants regroupés au sein du SNBI sont fâchés. Ils ne décolèrent pas depuis le lancement au Sia (lire AD n° 291) de la marque collective « Profession Brasseurs » par le syndicat historique Brasseurs de France.
« Nous ne laisserons personne kidnapper l'appellation de notre métier », a réagi le SNBI, reprochant l'« attitude hégémonique » de son concurrent « dominé par des multinationales ». Il voit rouge quand « le syndicat des brasseurs industriels annonce représenter l'ensemble des brasseurs français au syndicatBrewers of Europe ». Et d'en profiter pour étriller le président de Brasseurs de France qui, « dans un courrier adressé aux médaillés du concours général agricole, s'attribue la paternité du concours des bières ».Dans la foulée, le SNBI qui revendique aujourd'hui 350 adhérents et dit représenter près d'une brasserie artisanale sur trois en France, a décidé de lancer la marque « Brasseur indépendant » qui était en gestation depuis deux ans. Pour en bénéficier, le brasseur artisanal devra respecter un cahier des charges composé de dix critères (origine, taille de la structure,pas de sous-traitance...).
Renaud Fourreaux
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