Doubler le transport fluvial d'ici à 2020
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FranceAgriMer d'une part, et l'Unifa d'autre part ont signé avec Voies navigables de France un accord-cadre pour le développement du transport fluvial des céréales, oléoprotéagineux, coproduits et engrais. Ce protocole s'inscrit dans la continuité des partenariats déjà établis avec la filière céréalière qui ont permis de doubler depuis les années quatre-vingt-dix le transport par voie d'eau des produits agricoles, représentant 25 % de parts de marché. Des groupes de travail vont être formés pour cibler des actions concrètes et mesurables sur trois grands bassins (Seine-réseau Nord-Pas-de-Calais, Moselle-Rhin et Saône-Rhône). « Il s'agira de définir les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre dans chacun de ces bassins le doublement du transport par voie d'eau entre 2012 et 2020 », note Claire Lelièvre, déléguée à la filière céréalière à FranceAgriMer. Objectif ambitieux car cette part est déjà de 40 % sur le bassin Seine-Nord-Pas-de-Calais, mais inférieure à 10 %, sur le réseau Picardie et Champagne-Ardenne.
Dans les céréales, il s'agirait de passer en moyenne à 50 % de transport des céréales et oléoprotéagineux par voie fluviale et à 34 % dans les engrais, si on se réfère aux estimations actuelles. « L'objectif est sous-tendu à la réalisation du canal Seine-Nord Europe », nuance Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa. La route concerne encore 58 % des transports affrétés par les adhérents de l'Unifa.
R. F.
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