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Du rififi dans la meunerie

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Caproga La Meunière, qui possède un moulin dans le Loiret, ainsi que deux poids lourds du secteur, Grands Moulins de Paris (Vivescia industries) et Moulins Soufflet, viennent de claquer la porte de l'Association nationale de la meunerie française (ANMF). Une démission effective au 11 janvier, à la suite d'un « désaccord profond » avec le syndicat de la meunerie concernant l'augmentation substantielle de la cotisation volontaire obligatoire sur la farine. Ces trois entreprises regrettent en effet « la décision du conseil d'administration de l'ANMF de proposer une augmentation de la CVO perçue sur les farines panifiables à hauteur de 5 €/t à compter du 1er juillet 2019 ». Cette CVO, jusque-là fixée à 0,20 €/t, serait donc multipliée par 25, si Intercéréales valide effectivement cette hausse.

L'ANMF, qui n'a pas souhaité commenter, avait en tout cas indiqué à l'automne que, à la suite de la suppression de la taxe farine (qui correspondait à 3 % du CA du secteur) au 1er janvier 2019, « les meuniers entrevoient enfin la mise en place de "grands chantiers" nécessaires à la modernisation et à l'innovation dans les entreprises du secteur ». Soufflet s'était de son côté prononcé pour une suppression de la taxe uniquement pour les « filières chartées et durables ».

R. F.

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