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L'Observatoire s'attaque au lait

R. FOURREAUX

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Les années passent et les rapports de l'Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) se suivent. Les prix payés aux producteurs ont été à nouveau inférieurs aux coûts de production en 2017, à l'exception du porc. En blé, étonnamment, « la vente des produits et les subventions permettent de couvrir en quasi-totalité les coûts de production des céréaliers, rémunération comprise ». Les EGalim en revanche ont remis l'OFPM au centre du jeu, lui qui avait essuyé de nombreuses critiques par le passé. Son président, Philippe Chalmin, a défendu cette instance de concertation qui « n'est au service d'aucun maillon ». Stéphane Travert a même décidé de renforcer les moyens alloués. Mais il a bien insisté sur le fait que malgré un amendement voté par l'Assemblée nationale, « c'est bien aux filières de bâtir des indicateurs de construction des prix, l'Observatoire ne devant pas se substituer aux travaux des interprofessions ». Parmi les prochains chantiers : les oeufs, les pommes de terre, mais surtout les produits laitiers, dont la décomposition des marges est attendue depuis longtemps.

« J'espère bien en 2019 pouvoir présenter les chiffres de l'industrie laitière, s'est engagé Philippe Chalmin. Mon rêve, c'est que nous arrivions à identifier leur mix produit et à sortir les marges nettes par grand métier. Nous en sommes au stade de la méthodologie, en tout cas nous avons l'accord de la participation desintéressés. »

R. F.

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