Viandes sous Siqo : peut mieux faire

En 2013, les volumes commercialisés de viandes (hors volailles) sous signe d'identification de la qualité et de l'origine (Siqo), qui constituent l'offre haut de gamme de l'univers des viandes, s'élevaient à 88 200 t, soit une hausse de 2,3 % en un an. Ces volumes représentent 2,7 % des tonnages de viandes fraîches, réfrigérées ou congelées fabriquées par des entreprises françaises. Dans le même temps, les abattages en Siqo, toutes espèces confondues, ont augmenté de 2 %. Les volumes se développent en veau, en porc et surtout en agneau, filière où les professionnels, grâce à leur engagement, affichent une part importante de leur production en Siqo. En gros bovin, les volumes en revanche diminuent, la filière ayant souffert de la pénurie d'animaux en 2013. « Les filières gros bovin, veau et porc ont encore devant elles une marge de progression sur ce segment de marché », signalent les représentants des filières viandes sous Siqo dans une récente note de synthèse.

A l'heure actuelle, 88 viandes et 56 charcuteries (27 200 t) bénéficient du Label Rouge, de l'IGP ou de l'AOC en France. Si Le Label rouge est la garantie d'un goût supérieur, l'IGP et l'AOC garantissent l'origine. Parmi les signes de qualité, le Label rouge associé ou non à une IGP reste prédominant sauf en agneau, où la part des IGP est quasiment équivalente à celle du Label rouge.

Renaud Fourreaux